Glossaire des patois de la Beauce et du Gâtinais

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 222 pages
Poids : 410 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782908670844

Glossaire des patois de la Beauce et du Gâtinais

de

chez Royer

Collection(s) : Patoisthèque

Paru le | Broché 222 pages

Public motivé

25.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Beauceronne depuis 1587, Simone Fauvet «n'a pas eu de mal à gravir son arbre généalogique», selon sa propre expression, car «les Beaucerons ne sont pas de grands voyageurs». Ses ancêtres furent bergers, laboureurs, charretiers, vignerons, manoeuvriers, ouvriers agricoles, artisans, bottiers, sabotiers, tailleurs d'habits, fermiers, recenseurs de terre, menuisiers, ..., «nés en Beauce, inhumés en Beauce, dans ce pays où le paysage se défait et se recompose à chaque tour de roue - identique et jamais le même».

La collecte des mots et des expressions des patois beaucerons et gâtinais, le langage de ses aïeux, mobilisa sa vie entière. Dans ce glossaire, chaque mot bénéficie d'une citation qui restitue la grammaire et la conjugaison qui font si souvent défaut dans les dictionnaires relevant de la langue d'oïl. Pour la plupart de ces parlers, grammaire, conjugaison et phonétique sont définitivement perdues, ce qui fait de ce glossaire beauceron et gâtinais un monument de l'ancienne langue française. Cette passion pour le parler des paysans, l'auteur le doit à une institutrice, «vaillant soldat de l'École Laïque», qui «zébrait de traits rouges» les mots de patois qui émaillaient les rédactions d'une jeune beauceronne âgée de 12 ans. Le commentaire en marge qui fustigeait l'«emploi d'expressions vulgaires» révolta cette jeune fille de paysan qui entreprit sa «moisson de mots». Au moment de publier cet immense travail, nous laisserons la conclusion à son auteur : «ce fut un lent et patient travail des champs auquel participa grandement un de mes camarades d'école, fils de la ferme voisine de la maison. Pendant plus de soixante-dix ans, j'ai glané, récolté, engrangé, puis battu mes épis, séparant le bon grain de l'ivraie, avec jubilation. Voici ma récolte».