Godin par Godin

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 153 pages
Poids : 196 g
Dimensions : 12cm X 17cm
Date de parution :
EAN : 9782873401511

Godin par Godin

de

chez Yellow now

Collection(s) : Côté cinéma

Paru le | Broché 153 pages

Tout public

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préface Jean-Pierre Bouyxou


Quatrième de couverture

Le saviez-vous ? Sciuscia, répertorié partout comme un chef-d'œuvre de Vittorio De Sica, a été dirigé en réalité par un assistant d'à peine seize ans. Antonio Margheriti. Roman Polanski a longtemps placé Emile Couzinet, «génie à l'état brut», très au-dessus d'Orson Welles et d'Eisenstein. Otto Preminger a fait de la prison pour voyeurisme. Michael Caine est l'inventeur d'un poste de radio fonctionnant au yogourt. Pierre Clémenti a failli brûler vif sur une cuvette de WC, John Huston allait à la messe chaque dimanche. Marcello Mastroianni n'a jamais été meilleur que dans un rôle 100 % végétal et Jacques Lacan s'est lancé dans la réalisation d'un long métrage en même temps que Joseph Kessel...

Ces révélations juteuses, propres à chambouler l'histoire du cinématographe, ne sont que quelques-unes des ahurissantes calembredaines égrenées par Noël Godin dans Amis du film, la très sérieuse et très catholique revue où il donna, en 1969, le coup d'envoi de la croisade pâtissiere de Georges Le Gioupien Personne, a l'époque, ne mit en doute leur véracité.

Mais le futur entarteur de Jean-Luc Godard et de Bill Gates ne s'est pas contenté, pendant une grosse quinzaine d'années, de multiplier en libre délire les bobards déjantés, les interviews apocryphes et les dithyrambes de films imaginaires. Publiés notamment dans le mensuel Visions, ses éloges du comique navrant, ses plaidoiries pour les cinéastes flibustiers et ses points de vue sur les films d'horreur, drôlissimes et érudits, enflammés et vitriolesques, démontrent qu'il a aussi été, mine de rien, un critique exceptionnellement (im)pertinent. Présentée par Jean-Pierre Bouyxou, son désaltère-ego de toujours, cette sélection réunit en toute cohèrence ses articulets les plus farceurs et ses textes de fond les plus sagaces. La crème du lyrisme godinien.