Goswin, baron de Stassart (1780-1854) : politique et franc-maçonnerie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 832 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8031-0245-7
EAN : 9782803102457

Goswin, baron de Stassart (1780-1854)

politique et franc-maçonnerie

de

chez Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique

Collection(s) : Mémoires

Paru le | Broché 832 pages

Public motivé

30.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Goswin, baron de Stassart, 1780-1854

Politique et Franc-maçonnerie

Le baron de Stassart, issu d'une famille de noblesse de robe namuroise, occupa en Europe des postes prestigieux, aussi est-il un personnage de carrure internationale. Auditeur au Conseil d'État à Paris, il administra, comme intendant à la suite de la Grande Armée, des territoires au Tyrol, en Pologne, et en Prusse et notamment la ville de Berlin. Préfet à Avignon et à La Haye, chargé de mission auprès de l'empereur d'Autriche par Napoléon pendant les Cent Jours, il devint membre de la seconde Chambre des États Généraux des Pays-Bas. Opposé au régime hollandais, il s'illustra en 1830. Partisan d'une réunion implicite avec la France, il défendit la candidature du duc de Leuchtenberg au trône de Belgique. Élu Grand Maître du Grand Orient de Belgique en 1835, il dut faire face à la circulaire épiscopale interdisant, deux ans plus tard, la fréquentation des loges aux catholiques. Gouverneur de la province de Namur puis du Brabant et président du Sénat, il perdit ce poste, en 1838, sous les attaques du parti catholique soutenu par le roi. Appuyé par la Franc-maçonnerie, le baron de Stassart fut élu sénateur, en 1839, par les libéraux de Bruxelles, de Nivelles et de Namur. Cette triple élection lui valut d'être destitué du poste de gouverneur du Brabant. En conflit avec Théodore Verhaegen au sujet de leur conception divergente du rôle de la Franc-maçonnerie, le baron de Stassart démissionna, en 1841, de la Grande Maîtrise. Il restait un partisan de l'unionisme. Fabuliste apprécié, il fut président de l'Académie royale de Belgique à laquelle il légua sa très riche bibliothèque. Homme de grande culture, il avait tissé un énorme réseau d'amitiés littéraires en Belgique et en France. D'une probité exemplaire, il s'endetta sous l'Empire et devint, par de judicieux placements dans l'industrie naissante, un des premiers rentiers-capitalistes. Le baron de Stassart resta, toute sa vie, un libéral dans l'esprit des Lumières.

Biographie

Marie-Rose Thielemans, chef de département honoraire aux Archives générales du Royaume et professeur honoraire de l'Université libre de Bruxelles, est médiéviste de formation. Sa thèse de doctorat est consacrée aux relations politiques et économiques des États de Philippe le Bon avec l'Angleterre. Elle s'est ensuite dirigée vers l'histoire contemporaine. Elle est une spécialiste de l'histoire institutionnelle de la Belgique sous le régime français, de la révolution industrielle à Bruxelles et surtout du règne d'Albert Ier. Elle a publié plus d'une centaine de livres et d'articles.