Collection(s) : N. B.
Paru le 29/06/2016 | Broché 873 pages
Public motivé
préface de Claire Barbillon
Grammaire des arts du dessin
Rares sont les livres qui ont connu une postérité comparable à celle de la Grammaire des arts du dessin. D'abord publiée en fascicules, elle connaît, dès sa parution sous forme livresque, en 1867, un succès considérable. En 1872, le ministre de l'Instruction publique la fait envoyer à l'ensemble des lycées de France. C'est d'ailleurs au collège, dès l'âge de 16 ans, que Seurat découvre la Grammaire, qu'il utilisera amplement, en particulier les chapitres sur la couleur. L'ouvrage est lu et commenté par des artistes aussi divers que Horeau, Van Gogh et Signac.
Plus qu'un simple manuel pour artistes, cette somme répond à l'ambition de son auteur de sortir la France de ses carences en matière de culture artistique. De fait, il s'agit, en embrassant l'ensemble des beaux-arts - dessin, architecture, sculpture et peinture - de répondre de façon exhaustive à toutes les questions d'ordre esthétique que peut se poser un spectateur face à une oeuvre.
Républicain, Charles Blanc fut secrétaire du gouvernement provisoire en 1848 et deux fois directeur des Beaux-Arts (1848-1850 et 1870-1873). Mais il fut aussi théoricien, historien et pédagogue; premier professeur d'esthétique au Collège de France, il travailla à promouvoir une histoire de l'art pour tous. En proposant à son lecteur une véritable esthétique pratique, il lui livre l'outil de son éducation artistique.