Serie : Grand Évangile de Jean : révélations du Christ à Jacob Lorber. Vol 8
Paru le 05/09/2002 | Broché 416 pages
Tout public
Ce récit minutieusement détaillé des trois années du ministère de Jésus de Nazareth donne mille réponses à ceux qui ont souhaité un jour ou l'autre en savoir plus long sur l'existence de Dieu fait homme.
La concision des quatre Evangiles a fini par susciter un siècle de théologie critique et de méthode intellectuelle qui n'a pu épuiser la question de l'historicité de Jésus au point que certains théologiens actuels vont jusqu'à interroger leur imaginaire.
Les polémiques soulevées par des créations contemporaines (films, romans) prouvent à quel point cette historicité de Jésus reste préoccupante.
Pourquoi ne pas considérer alors la voix intérieure qui a dicté ce récit à Jacob Lorber ? Ecriture automatique, phénomène de voyance diront les lecteurs trop hâtifs. Lumineuse vision prophétique pour ceux qui ces pages bouleversent tant la présence de Jésus y est palpable.
A l'heure où les frontières cherchent à se définir à nouveau, où les ethnies reprennent conscience de leurs racines propres, où le phénomène religieux reprend une nouvelle importance, l'œuvre de Lorber jette un éclairage puissant sur l'historicité de Jésus, et dément le discours de plus en plus fréquent qui fait du Christ le produit d'un amalgame de cultures indo-européennes savamment manipulé.
Lorber met ici toute la lumière sur la liberté créatrice offerte à l'homme nouveau et à laquelle le monde aspire.
Peu connu du public francophone, Lorber est un petit musicien de Graz, à qui il arrive le 15 mars 1840 une aventure exceptionnelle. Il est témoin d'un phénomène qui le rend perplexe, et on le serait à moins ! Ce matin-là, au petit jour, il entend une voix "dans la région du cœur" qui lui dit : Prends ta plume et écris !
L'appel va transformer son existence. Le jour même, il devait précisément répondre à l'offre que lui faisait l'Opéra de Trieste pour le pupitre de chef d'orchestre. Il allait accepter, bien décidé à se consacrer à cette fonction pour le restant de ses jours. Or, après avoir couché sur le papier ce qui lui fut dicté en cette journée mémorable, il comprit qu'une mission "surnaturelle" lui était confiée et qu'elle était incompatible avec la charge du théâtre de Trieste.
Lorber refus donc l'offre en laquelle il avait mis jusqu'alors tous ses espoirs ; il renonce à se marier, et désormais sa vie entière va s'écouler dans une petite chambre où il donnera encore des leçons de piano à quelques rares élèves pour subsister matériellement.
Il vivra donc là, inconnu, dans l'ombre, et journellement la "voix" lui dictera sans interruption plusieurs heures ; et ceci jusqu'à sa mort en 1864.
