Collection(s) : Carrefours
Paru le 13/07/2001 | Broché 159 pages
Doctorat
Les populations du Canada et des Etats-Unis apparaissent de plus en plus agglomérées dans des espaces dont les contours et la nature ne cessent de se transformer. Par commodité, nous continuons à désigner ces espaces par le mot ville, bien que leurs caractéristiques d'étalement et de dispersion permettent de plus en plus difficilement d'en cerner les limites. Ce processus est surtout manifeste pour les grandes et très grandes agglomérations devenues très complexes, autant dans leurs dimensions matérielles que sociales, économiques, politiques. Concentrant aujourd'hui près de la moitié de la population canadienne et plus de 55 % de celle des Etats-Unis, elles représentent plus que jamais un phénomène géographique majeur. Ce livre met l'accent sur les transformations contemporaines, enclenchées durant les années 1970-1980 et qui se poursuivent, associées à la nouvelle immigration, aux profondes restructurations économiques, au changement social. Ce n'est pas, toutefois, seulement la grande ville qui a changé. Le regard porté et l'interprétation de la réalité se sont, eux aussi, transformés. Inspiré par les travaux de "l'école de Los Angeles", sans pour autant négliger d'autres regards, d'autres apports, cet ouvrage propose de lire la substance de la grande ville, d'en rendre intelligible la forme et les processus à l'œuvre, sans négliger les débats en cours.
Jacques Chevalier est Professeur de Géographie à l'Université du Maine et dirige l'Unité Mixte de Recherche CNRS ESO - Espaces géographiques et Sociétés. Ses recherches concernent les villes canadiennes et états-uniennes dans des régions variées. Il participe actuellement à un programme de recherches comparatives traitant de la question de l'insécurité, des espaces résidentiels et de la tentation de sécession sociale.