Collection(s) : Géographie
Paru le 28/01/2006 | Broché 229 pages
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Échelles et temporalités sont des notions tellement majeures en géographie qu'elles semblent aller de soi. Un regard sur leur élaboration et leur utilisation permet cependant de constater qu'elles évoluent selon les époques et les pays, les contextes et les espaces. Elles n'échappent donc pas à une analyse des discours qui président aux pratiques et à la conceptualisation de la géographie.
C'est ce que propose cet ouvrage qui, refusant un occidentalo-centrisme encore véhiculé même par les tenants du post-modernisme, essaie de mettre en miroir l'histoire de la pensée géographique des Antiquités à nos jours tant en Orient qu'en Occident.
Cette tâche nécessairement transdisciplinaire, qui permet d'aborder de nombreux thèmes socioculturels ou géopolitiques, s'impose alors que le discours sur la «fin de l'histoire» se conjugue à celui de la «finitude de la planète». Quand le monde semble stable, les géographes survalorisent les temporalités. En revanche quand il est agité, ils se focalisent sur le structurel et le systémique.
Isabelle Lefort, professeur de géographie à l'Université Lyon 2, effectue des recherches sur l'histoire, l'épistémologie et les usages sociaux - en particulier touristiques - de la géographie.
Philippe Pelletier, professeur de géographie à l'Université Lyon 2, effectue des recherches sur le Jappon, l'Asie orientale, la surinsularité, la métagéographie, ainsi que sur les rapports épistémologiques entre écologie et géographie.
Ils animent tous les deux un axe de thématique transversale au sein de l'UMR-CNRS 5600 «Environnement, ville et société».