Graphique politique contestataire à Oaxaca (Mexique) : repeindre la ville, reprendre le centre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 284 pages
Poids : 478 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-14-030840-6
EAN : 9782140308406

Graphique politique contestataire à Oaxaca (Mexique)

repeindre la ville, reprendre le centre

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Recherches et documents

Paru le | Broché 284 pages

Public motivé

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préface de Geoffrey Pleyers


Quatrième de couverture

Graphique politique contestataire à Oaxaca (Mexique)

Repeindre la ville, reprendre le centre

À Oaxaca de Juárez, cité touristique du sud du Mexique, la mémoire du mouvement social de 2006, épisode majeur de la contestation sociale latino-américaine au XXIe siècle, se débat dans les minces espaces laissés par la violente répression qui avait alors mis fin à l'insurrection. Entre appels à la « réconciliation sociale », expansion du secteur touristique et invocations à la protection du patrimoine physique de « tous » les Oaxaqueños, les artisans de cette mémoire clivante semblent disqualifiés.

Les façades des monuments classés au Patrimoine de l'humanité peinent pourtant à demeurer immaculées. Régulièrement, des expressions graphiques d'inspiration révolutionnaire viennent ponctuer le crépi de ces édifices de l'époque coloniale. Sur les murs et entre les murs, cette graphique contestataire apostrophe le pueblo. Employant une grammaire graphique acérée, de jeunes artistes militants construisent des contre-espaces visant à reprendre ce centre historique exclusif et convoité.

Croisant les outils de la géographie critique et de la sociologie spatiale, cet ouvrage d'un jeune sociologue prometteur met en lumière les ambiguïtés d'un mouvement tant politique qu'artistique qui entretient un rapport double aux luttes sociales et au tourisme, entre rhétorique révolutionnaire et volonté de se démarquer d'un Street art lisse et dépolitisé.

Biographie

Diplômé de l'Institut des hautes études d'Amérique latine (IHEAL), Matis Guérin travaille depuis 2018 sur les questions des réappropriations collectives et conflictuelles des espaces urbains, des mémoires militantes d'extrême-gauche, et sur les gentrifications.