Hégémonie, populisme, émancipation : perspectives sur la philosophie d'Ernesto Laclau (1935-2014)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 260 pages
Poids : 319 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-20895-4
EAN : 9782343208954

Hégémonie, populisme, émancipation

perspectives sur la philosophie d'Ernesto Laclau (1935-2014)

chez L'Harmattan

Collection(s) : La philosophie en commun

Paru le | Broché 260 pages

Public motivé

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Horacio Gonzalez, Judith Butler, Etienne Balibar et al. | avant-propos de Chantal Mouffe


Quatrième de couverture

Ernesto Laclan, disparu en 2014, est reconnu aujourd'hui comme l'un des noms les plus importants de la philosophie politique de la fin du XXe et du début du XXIe siècle. Ce livre, hommage au penseur et à son oeuvre dans le cadre de la Semaine de l'Amérique Latine et des Caraïbes en France, poursuit des débats qui étaient déjà en cours au moment de sa disparition, et réunit quelques-uns de ses principaux interlocuteurs en France (Étienne Balibar, Toni Negri, Jacques Rancière), aux États-Unis (Judith Butler, Nancy Fraser) et en Argentine (Horacio González, Leonor Arfuch, Emilio de Ipola, Senda Sferco) et de ceux qui se font l'écho au présent de son oeuvre.

Ernesto Laclau a écrit des ouvrages devenus des références obligées sur l'hégémonie, le populisme et l'émancipation, trois points nodaux de sa réflexion, qui travaille aussi la définition de nombreux autres concepts, tels que ceux de chaînes d'équivalence, signifiant vide, rhétorique, identité, nation. Longtemps ignorées par la philosophie institutionnelle française et méconnues du grand public, ses thèses, originales et souvent provocatrices, sont venues perturber la scène où s'affrontent les logiques contemporaines de la pensée politique (avec ses interlocuteurs ici présents, mais aussi d'autres, comme Simon Critchley et Slavoj Zizek).

Il convient d'y ajouter l'implication citoyenne de Laclau dans les controverses politiques en cours, notamment en Argentine, son pays natal qu'il a quitté au début des années 1970 pour poursuivre ses études avec Eric Hobsbawm à Oxford. L'activité qu'il a développée sur place, et de façon plus large dans toute l'Amérique latine, a fait de lui un intellectuel familier du public de langue espagnole.

Ce que disent ici les penseurs argentins éclaire d'un jour nouveau la contribution des épistémologies du Sud aux débats politiques qui se déroulent en France, en Europe, dans le « Sud global » et au-delà, portant sur la question, destinée à demeurer question, d'un populisme de gauche, que Laclau appelait de ses voeux et qu'il nous laisse en héritage.