Collection(s) : Poche
Paru le 08/12/2022 | Broché 285 pages
Tout public
textes Jean-Pierre Boulé, Adèle Cassigneul, Pierre Eugène et al.
Écrivain, critique, photographe, cinéaste, lecteur, Hervé Guibert (1955-1991) n'a eu de cesse de questionner les images : celles des autres comme les siennes. Correspondant et chroniqueur au Monde, lecteur à l'Institut des jeunes aveugles, il mène en parallèle une enquête sur la cécité. Le visible et l'envers du visible sont au coeur de son travail d'écriture fictionnelle, tant il est convaincu qu'on ne peut plus « écrire comme autrefois, du temps d'avant l'image photographique, télévisuelle, cinématographique » (L'Image fantôme). Il joue avec les ficelles cachées du réel (aveuglement, incognito, faussaires, fictions, fantômes, etc.), sans jamais réduire le visuel au vu, pour donner tout son sens à la notion de visible. Entre fantasmagorie et documentaire, comment définir son écriture hybride ? Si les études consacrées à l'auteur de À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie sont nombreuses, on connaît moins son oeuvre photographique. C'est ce chemin qu'emprunte le présent ouvrage en réunissant des contributions de spécialistes de l'oeuvre d'Hervé Guibert.
Vincent Jacques, philosophe, maître de conférences à l'École nationale supérieure d'architecture de Versailles (ENSAV), a été directeur de programme au Collège international de philosophie (CiPh). Ses recherches en philosophie et en esthétique portent notamment sur le rapport de l'image (photographie et cinéma) à l'histoire contemporaine à travers un corpus de cinéastes « essayistes » et d'écrivains. Parmi les ouvrages publiés : Deleuze, Ellipses, coll. « Pas à pas », 2014 ; Chris Marker, les médias et leXXe siècle. Le revers de l'histoire contemporaine, Créaphis, 2018 ; Chris.Marker.Photographie, Créaphis, 2018 (dir.).
Claire Pagès, philosophe, maître de conférences à l'université de Tours, a été directrice de programme au Collège international de philosophie (CiPh). Ses recherches relèvent de la philosophie des sciences humaines, principalement du domaine allemand, et de la philosophie sociale. Elle a aussi consacré plusieurs de ses travaux à l'oeuvre du philosophe français Jean-François Lyotard. Parmi les ouvrages publiés : Lyotard et l'aliénation, PUF, 2011 ; Qu'est-ce que la dialectique ?, Vrin, coll. « Chemins philo », 2015 ; Hegel & Freud. Les intermittences du sens, éd. du CNRS, 2015 ; Elias, éd. des Belles Lettres, coll. « Figures du savoir », 2017.