Histoire de Balma. Vol. 1. Jusqu'à l'urbanisation

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 262 pages
Poids : 525 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7227-0137-3
EAN : 9782722701373

Jusqu'à l'urbanisation

de

chez Ed. universitaires du Sud

Serie : Histoire de Balma. Vol 1

Collection(s) : Bibliothèque méridionale d'histoire

Paru le | Broché 262 pages

Public motivé

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préface André Baïche


Quatrième de couverture

Plus proche commune du coeur de la communauté urbaine toulousaine, avec Blagnac et Ramonville, Balma, que l'on devrait désigner de façon plus juste sous le double vocable Balma-Lasbordes, a connu une urbanisation plus tardive que les autres communes formant la première couronne toulousaine. Il faut dire, et ceci explique en partie cela, que l'espace balmano-lasbordais est comme séparé - peut-on dire protégé ? - par une coupure géographique constituée par l'Hers, petite rivière qui divaguait jadis dans une vallée démesurée pour elle. Le deuxième volume, consacré à l'urbanisation, montre combien celle coupure verte, revêt une importance capitale tant pour l'aménagement de la communauté urbaine que pour celui de Balma et la sauvegarde de la spécificité de la commune.

Le voisinage de Toulouse, la dispersion de la population, souvent en de très petits hameaux ou cammas et en multiples unités d'exploitation, le plus souvent propriétés de notables toulousains, ayant fréquemment à leur tête une habitation de maître ou un petit château, ont déterminé l'histoire d'une commune vouée à la fonction agricole. Qui plus est, Balma, baronnie épiscopale, s est singularisée par la présence durant cinq siècles du château-villégiature des archevêques de Toulouse, attirés là par la proximité de la ville, l'air plus pur, les belles vues sur la plaine de l'Hers et les douces collines de l'extrême Lauragais, une campagne grasse et fructueuse déjà reconnue comme telle au temps gallo-romain.

Mais notre intérêt majeur est ailleurs. Au cours des siècles, bien des populations, issues pour la plupart du vivier lauragais sont venues sur ce territoire balmanais, antichambre de Toulouse, y ont séjourné plus ou moins longuement puis, cédant à la séduction plus grande de la ville proche mais souvent mortelle, chassées par la misère ou pire encore fauchées par les épidémies, ont disparu. L histoires de Balma apparaît comme celle d'une transfusion continue ! L'étude systématique des compoix, terriers, registres paroissiaux montre bien ce renouvellement constant. C'est la vie de ces populations paysannes courageuses mais souvent fragiles qui a surtout retenu notre attention et guidé nos pas dans l'histoire de ce premier volume.