Paru le 01/01/1991 | Broché 367 pages
La traduction est de tous les temps.
Elle fait partie intégrante de la vie intellectuelle de toute nation. Nous lui devons les deux piliers de notre civilisation ; l'héritage gréco-romain et la culture judéo-chrétienne.
On a traduit pour des raisons multiples : découvrir ou redécouvrir un patrimoine culturel, diffuser des idées religieuses, imposer ou combattre des doctrines philosophiques ou des systèmes politiques, créer ou parfaire une langue nationale, s'approprier des connaissances.
Jadis considérée exclusivement comme un art, la traduction à, au fil des siècles, quitté le champ clos des lettres pour se tailler une place de plus en plus grande dans tous les domaines de l'activité humaine et devenir l'instrument indispensable de l'internationalisation du savoir.
Destinée au public cultivé, la «Bibliothèque de linguistique» vaut resituer les grands faits linguistiques dans leur contexte historique et culturel et offrir ainsi une contribution linguistique aux sciences de l'homme, à l'histoire des sciences et des mentalités.
Henri Van Hoof est traducteur professionnel, tant littéraire que scientifique. Traducteur juré près la Cour d'Appel de Bruxelles. Membre fondateur et ancien président de la Chambre belge des Traducteurs. Fondateur et ancien rédacteur en chef de la revue Le Linguiste, Membre de la Commission pour l'Histoire et la Théorie de la Traduction de la FIT. Auteur de plusieurs ouvrages, ainsi que de nombreux articles sur la traduction parus dans des revues belges et étrangères.