Histoire des transports en Charente-Maritime : des voies romaines au TGV

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 252 pages
Poids : 580 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782907967808

Histoire des transports en Charente-Maritime

des voies romaines au TGV

de

chez Croît vif

Collection(s) : Documentaires

Paru le | Broché 252 pages

Public motivé

25.36 Indisponible

avant-propos Claude Belot | préface Pierre Barrère


Quatrième de couverture

Des sentiers et des pirogues préhistoriques au TGV et aux autoroutes d'aujourd'hui, c'est à une grande rétrospective que Gérard Blier convie son lecteur : voies romaines, chemins des pèlerins de Compostelle, gabares, ports d'exportation du Moyen Âge et des Temps modernes, puis l'extraordinaire aventure du chemin de fer... Il en résulte une analyse fine de la structure géographique de la région, un peu comme une radiographie de son «squelette», qui fournit une série de repères nouveaux expliquant l'histoire de ces deux provinces liées d'Aunis et de Saintonge devenues la Charente-Maritime.

L'impact du littoral a toujours constitué une de ses caractéristiques fortes du département - d'où son nom ! -, que cela soit à travers ses ports ou aujourd'hui, plus encore, avec sa vocation touristique. Mais jamais l'intérieur n'en fut absent : approvisionnement de la côte en vivres ou en produits exportés à l'exemple de ce que représenta pendant des siècles la Charente, artère fluviale majeure du pays, ou rôle toujours renouvelé de Saintes comme plaque tournante, routière ou ferroviaire. L'histoire des transports est sans doute un des meilleurs angles qui soient pour comprendre un pays dans ses nuances. Et dans ses pesanteurs... Que telle époque choisisse le tracé de ses chemins sur les plateaux ou en fond de vallée, voilà qui marque, souvent pour des siècles, les politiques en matière de transport : selon qu'elles héritent des anciens chemins seigneuriaux ou des splendides artères dessinées par les intendants au XVIIIe siècle, les routes actuelles sont plus ou moins sinueuses ou rectilignes, donc plus ou moins coûteuses à faire évoluer ; de même, les voies de chemin de fer du centre et du sud du département souffrent encore des tracés établis par la Compagnie des Charentes qui souhaitait investir au minimum !

Le passé détermine en grande partie de quoi sera fait le futur. L'étude de Gérard Blier envisage donc l'avenir avec la sérénité de celui qui connaît ses racines. Il y eut peu d'erreurs graves dans l'histoire des transports en Charente-Maritime (à part le fameux canal de La Rochelle à Marans !), il n'en reste pas moins de multiples abandons dus à l'évolution technique ; ils figurent la part du souvenir et de l'émotion qu'une telle histoire aussi génère : quelques rotondes de dépôts de locomotives, quelques gares désaffectées aux allures de petites villas florentines, quelques cartes postales anciennes de tramways ruraux ou balnéaires, quelques ponts magnifiques comme ceux de Tonnay-Charente ou de Rochefort... Mais les grands viaducs actuels (Ré, Oleron, Rochefort ou la Seudre) savent aussi bien allier l'utilité économique à l'esthétique du paysage... La réflexion dépasse ici l'analyse technique ; à travers le prisme du transport, elle considère «le poids des initiatives humaines dans la formation des unités régionales».

Biographie

Agrégé et docteur d'État en géographie, Gérard Blier est spécialisé notamment dans les transports ferroviaires. Ancien inspecteur d'académie et chargé de cours à l'Université de Nantes, il est un conseiller écouté de la SNCF et des pouvoirs publics en matière de choix d'investissement pour les transports ; il est l'auteur entre autres de La Nouvelle Géographie ferroviaire de la France (3 tomes parus de 1991 à 1996 aux éditions de La Vie du rail).