Histoire des villes de la province de Constantine : Sétif, Bordj-bou-Arreridj, Msila, Boussaâda

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 245 pages
Poids : 310 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-296-54115-3
EAN : 9782296541153

Histoire des villes de la province de Constantine

Sétif, Bordj-bou-Arreridj, Msila, Boussaâda

de

chez L'Harmattan

Paru le | Broché 245 pages

Public motivé

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réédité et présenté par Larbi Rabdi


Quatrième de couverture

Histoire des villes de la province de Constantine Sétif - Bordj-Bou-Arréridj ; - Msila - Boussaâda

On croyait l'Algérie complètement acquise et conquise, Abdelkader avait depuis longtemps négocié une retraite dorée pour lui et les siens en Syrie, les provinces algériennes les plus reculées s'offraient l'une après l'autre à l'avancée colonialiste, la soumission totale de la Kabylie n'était plus qu'une question de temps après la campagne du général Randon de 1857. Mais voilà que cette dernière pour atteinte qu'elle était par les Français en plein coeur, dans la région des Igawawen (Djurdjura), n'en restait pas moins imprenable, et en plus rebelle. Ainsi, les braises de la résistance de Bou-Baghla, de Fadhma n Soummer, n'avaient pas plutôt refroidi que le feu de la révolte s'attisait sous la direction du bachagha Mokrani et du chef de khouan Si Aziz-ben-el-Haddad, qui a amené les affreux malheurs qui désolent plusieurs de nos centres européens, naguère si prospères et maintenant couverts de sang et de ruines. Parmi ces centres européens figure Sétif, et pas à la moindre des places quant à son importance. Son emplacement au centre de la contrée la destinait à reprendre le rôle qu'elle avait déjà joué pendant l'occupation romaine ; celui de point de jonction de toute la région allant du Hodna au sud jusqu'aux rives de la Méditerranée au nord, comme centre commercial et administratif, et surtout en tant que ville garnison chargée d'assurer militairement la présence de l'occupant en face des autochtones (particulièrement des montagnes environnantes, dont celles de Kabylie).

Cette révolte risquait de l'entraîner dans son sillage et avec elle tout le Sétifois, contrecarrant du coup tous les espoirs qu'on y avait mis, en tant que modèle de la ville coloniale, symbole de la réussite de la présence française en Algérie, celle que, de passage en son sein en 1866, Anne Dutertre décrivait ainsi : « Sétif n'est point une ville arabe (...) C'est une ville française, par conséquent toute neuve (...). »
Larbi Rabdi

Biographie

Laurent-Charles Feraud (1829-1888), a essentiellement fait une carrière d'interprète militaire, et par la suite de diplomate. Parallèlement, il réalisa différents travaux de recherche scientifique qui l'ont conduit à de prestigeux titres et fonctions. Officier d'Académie, correspondant du Ministère de l'instruction publique, membre puis président de la Société historique algérienne, membre de la Société archéologue de Constantine, etc., il est surtout connu par la somme de ses travaux précurseurs sur l'Histoire des villes de l'Afrique du Nord, notamment algériennes.

Larbi Rabdi, docteur en Sciences du langage, est chercheur indépendant. Il dirige chez l'Harmattan la collection « Présence berbère » : presenceberbere@yahoo.com.