Serie : Histoire documentaire du Parti socialiste. Vol 3
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Paru le 23/03/2006 | Broché 345 pages
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Ici meurt la vieille S.F.I.O., pour renaître sous la forme du P.S. que nous connaissons aujourd'hui. Comprendre cette « renomination » exigeait un retour sur l'enchaînement des événements nationaux et internationaux dans leurs effets sur le parti : 2e Guerre mondiale, guerre froide, guerre d'Algérie, Ve République font apparaître des conflits de plus en plus violents chez les socialistes, malgré un centralisme recherché par la direction. L'éclatement du parti, effectif dès 1958 avec l'apparition du P.S.A., tient pour l'essentiel à une volonté indiscutable, et qui est peut-être l'unique volonté des socialistes, si en tous cas on la perçoit du point de vue du problème qu'elle pose, qui est le problème même du socialisme : vouloir être le centre de la vie politique française - i.e. le parti qui seul peut entièrement et légitimement réaliser la République - n'est-ce pas mécaniquement se positionner au centre du jeu politique, oscillant entre deux interdits qui ont pour nom anticommunisme et antifascisme ? L'ennui est que ce centrisme n'est pas sans difficulté lorsqu'il s'agit de maintenir l'unité : d'où le nouveau Parti socialiste, qui réunifie les centres socialistes en les décentrant à nouveau vers la gauche.
Vincent Chambarlhac est enseignant d'histoire-géographie, docteur en histoire et membre de l'IHC.
Maxime Dury est maître de conférences en sciences politiques à l'Université de Bourgogne et à Sciences-Po Paris et membre du CERPO.
Thierry Hohl est professeur agrégé d'histoire, docteur en histoire et membre de l'IHC.
Jérôme Malois est doctorat en histoire à l'Université de Bourgogne et membre de l'IHC.
