Histoire et idées du patrimoine, entre régionalisation et mondialisation

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : ix, 314 pages
Poids : 701 g
Dimensions : 21.5cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-89544-178-6
EAN : 9782895441786

Histoire et idées du patrimoine, entre régionalisation et mondialisation

de ,

chez MULTIMONDES

Collection(s) : Cahiers de l'Institut du patrimoine de l'UQÀM

Paru le | Broché ix, 314 pages

Tout public

36.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Cet ouvrage montre que le patrimoine est un processus de part en part, mais un processus qui n'a rien d'abstrait. Le patrimoine, en effet, n'existe pas en dehors d'objets, d'institutions et d'acteurs ; il est également toujours situé - dans un moment et dans un lieu. Et si la patrimonialisation n'est pas linéaire, si elle ne se déroule pas devant nous à la manière d'un ruban, elle n'est pas non plus homogène. Avec la mondialisation, le patrimoine se définit maintenant dans une dialectique région-monde, ce qui, pour le chercheur, implique de faire de constants allers-retours entre les plans local et universel. Au total, les enjeux soulevés dans cet ouvrage se traduisent par une série de questions et de difficultés. Comment concilier spécificité et universalisme, sauvegarde et diffusion, conservation et démocratisation ? Difficulté à rendre compte de tous les jeux d'échelle sur le plan patrimonial. Comment un témoin d'un courant culturel étranger, même reconnu comme patrimoine mondial, peut-il en venir à faire partie d'une mémoire patrimoniale « autochtone » ? Difficulté aussi à concilier les représentations, à la fois antinomiques et complémentaires, des experts, des citoyens et des touristes. Peut-on s'approprier un patrimoine qui émane d'un autre pays, d'un autre groupe culturel ? À quel prix sur le plan identitaire ? Qui peut s'arroger le droit de le préserver, notamment lorsqu'on parle de patrimoine mondial ? Comment faire correspondre la mémoire du bourreau et de la victime, du colonisateur et du colonisé, du pauvre et du riche, du contribuable et de l'amateur de prouesses architecturales ? Difficulté enfin à concilier mémoire heureuse et mémoire honteuse, le nécessaire oubli et le devoir de mémoire.

Biographie

Karine Hébert est professeure d'histoire à l'Université du Québec à Rimouski et responsable de la maîtrise en histoire.

Julien Goyette est professeur d'histoire à l'Université du Québec à Rimouski. Ses intérêts de recherche se partagent entre l'histoire intellectuelle du Québec contemporain, l'historiographie et l'épistémologie de l'histoire

Amélie Masson Labonté est étudiante à la maîtrise en histoire du patrimoine culturel à l'Université de Sherbrooke.

Myriam Bacha, chercheuse associée à l'Institut de recherches sur le Maghreb contemporain de Tunis.

Actuellement en cinquième année de doctorat d'histoire de l'art à l'Université Rennes 2, Grégory Robert prépare une thèse sur l'architecture bretonne

Julie Roland prépare un doctorat en histoire de l'art à l'Université Paris IV-Sorbonne sous la direction de Bruno Foucart. Ses recherches portent sur le mouvement moderne en Espagne par l'étude du Groupe d'architectes et techniciens espagnols pour l'architecture contemporaine (GATEPAC).

Guillaume Etienne est doctorant en anthropologie à l'Université François Rabelais (Tours) sous la direction d'Isabelle Bianquis et d'Hélène Bertheleu.

Mélaine Bertrand Poda, de nationalité centrafricaine, est architecte et urbaniste DEIAU de formation.

Titulaire d'une maîtrise de philosophie, Sandra Fagbohoun a soutenu, en juin 2006, un doctorat d'anthropologie au Centre d'études des mondes africains (CEMAF) d'Aix-en-Provence.