Histoire médiévale et archéologie, n° 21. L'architecture en objets : les dépôts lapidaires de Picardie : actes de la journée d'études d'Amiens, vendredi 22 septembre 2006

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 260 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-9532898-0-0
EAN : 9782953289800

L'architecture en objets

les dépôts lapidaires de Picardie
actes de la journée d'études d'Amiens, vendredi 22 septembre 2006

chez Histoire médiévale et archéologie

Serie : Histoire médiévale et archéologie. Vol 21

Paru le | Broché 260 pages

Public motivé

Revue
23.00 Indisponible

Delphine Hanquiez | Philippe Racinet, Joël Schwerdroffer


Quatrième de couverture

Depuis l'année 2002, l'Université Charles-de-Gaulle-Lille 3 (Laboratoire CNRS-UMR 8529-IRHiS) et l'Université de Picardie-Amiens (Laboratoire d'Histoire et d'Archéologie-EA 3912) ont signé une convention avec plusieurs villes de Picardie telles que Noyon, Saint-Leu-d'Esserent, Soissons, Senlis, Creil ou encore Chaâlis, dans le cadre d'un programme de recherches dont la perspective est l'inventaire et l'étude des pièces les plus intéressantes des dépôts lapidaires conservés dans les monuments de ces villes.

Les fragments d'architecture révèlent les faces cachées des monuments. Ils autorisent ainsi un ensemble d'observations sur le traitement de l'appareil, sur les techniques de taille de la pierre, sur les épures ou encore sur l'emploi du métal (fer et plomb) et la polychromie. Ces données matérielles, associées à l'analyse formelle, favorisent le renouvellement de notre connaissance des monuments de la période médiévale.

Ces actes offrent ainsi un premier bilan des observations effectuées. La réflexion porte notamment sur les techniques de mise en oeuvre des voûtes d'ogives des XIIe et XVIe siècles ainsi que sur celle des remplages de la période rayonnante à travers les exemples de Saint-Lucien de Beauvais et de la cathédrale de Noyon. Une place est accordée aux méthodes de la taille de la pierre dans la région picarde en général et à la cathédrale de Laon en particulier. Le thème de la polychromie d'architecture est également abordé et favorise la reconstitution des espaces liturgiques de la priorale de Saint-Leu-d'Esserent. Enfin, la question des éléments de sculptures figurées permet de nous interroger sur la restitution d'un mobilier disparu, tel que le jubé de la cathédrale de Senlis, ou sur la parure de quelques monuments altérés, dont les portails de la cathédrale de Noyon.