Histoires coloniales : héritages et transmissions : colloque, les 18 et 19 novembre 2005, dans la petite salle du Centre Pompidou à Paris

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 318 pages
Poids : 465 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84246-109-6
EAN : 9782842461096

Histoires coloniales

héritages et transmissions
colloque, les 18 et 19 novembre 2005, dans la petite salle du Centre Pompidou à Paris

chez Bibliothèque publique d'information

Collection(s) : La BPI en actes

Paru le | Broché 318 pages

Public motivé

18.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Colonisations, histoires coloniales, temps présent : quelle réconciliation des mémoires ?

Après les guerres cruelles et les massacres épouvantables, les génocides et les tueries, vient le temps du silence, et de l'oubli apparent. Les acteurs de la tragédie se taisent, préférant recommencer une vie, poursuivre un projet interrompu par le conflit, construire un avenir sans se retourner. Puis, avec le temps qui passe, les souvenirs reviennent, des paroles se font entendre. Ce processus observé à maintes reprises dans tous les conflits mettant en jeu des populations civiles, se voit pour la séquence de la décolonisation.

Après un temps relativement long de travail de deuil, d'une terre perdue ou d'un être aimé disparu, la mémoire revient. De la bonne manière, en trouvant un apaisement, en réfléchissant sur les causes de la guerre. De la mauvaise manière aussi. La mémoire de répétition, celle qui veut toujours vivre avec le conflit, celle qui n'accepte pas l'histoire accomplie, refuse la parole, les arguments de l'autre. Cette mémoire dangereuse peut alors s'installer, durablement, dans la société française. Ce phénomène des deux mémoires est particulièrement saisissant dans le cas de la décolonisation, et de la guerre d'Algérie en particulier.

Comment donc sortir de ce type de souvenirs qui vise au «re-jeu» de la guerre, celui du temps des indépendances des anciennes colonies ? Comment parvenir à la réconciliation des groupes porteurs de la mémoire de ces conflits ? La tâche est-elle insurmontable ?

Benjamin Stora