Paru le 01/11/2004 | Relié sous jaquette 198 pages
Tout public
HISTOIRES D'EAUX
PARISIENNES
Par Maurice Paquier
Dans cet ouvrage, l'auteur a tenté de retracer l'histoire de l'eau Paris, de la Lutèce Gauloise à nos jours.
La Lutèce Romaine exigeait, pour sa part, une quantité d'eau bien plus importante que son aînée, d'où
la recherche du précieux liquide hors des limites de l'agglomération.
Dès cette époque, l'alimentation en eau de Lutèce posa de nombreuses difficultés aux pouvoirs publics
chargés de ce problème.
Au Moyen Âge, les porteurs d'eau à la courge ou à la bretelle assuraient l'approvisionnement de certains
immeubles situés à proximité des fontaines. Quant aux porteurs d'eau au tonneau, ils s'excentraient
davantage, et, en puisant l'eau de la Seine, devenaient de précieux auxiliaires en cas d'incendie.
Mais les différents points d'eau que représentaient alors les puits et les sources n'apportaient qu'une
infime quantité de liquide, et de médiocre qualité.
Sous François Ier est née l'idée de creuser un canal dont l'eau proviendrait de la région de la Ferté Milon,
dans l' Aisne, et alimenterait Paris. Ce projet fut plusieurs fois repris, mais ce n'est que trois siècles plus
tard que sa réalisation vit le jour, sous l'impulsion de Napoléon.
Les machines élévatrices d'eau ne furent introduites qu'au cours du 17ème siècle. C'était alors le règne
du seau et de la roue hydraulique. Puis la vapeur fit son apparition, avec comme toute première
application la pompe à feu.
Pasteur et les hygiénistes se firent entendre sur le manque cruel d'eau et de la qualité de celle-ci.
Le baron Haussmann, aidé de l'ingénieur Belgrand, créa de grands chantiers pour remédier à cette
situation. Leurs réalisations sont, pour la plupart, encore en service de nos jours.
En pleine première guerre mondiale, Bruno Varilla invente la verdunisation.
Les crues répétitives de la Seine amenèrent les autorités à réagir pour en atténuer les effets dévastateurs,
en créant des barrages-réservoirs.
Quant aux ponts de Paris, s'ils servent d'abord à franchir l'obstacle du fleuve pour traverser la ville,
certains sont de véritables œuvres d'art.
