Collection(s) : Colloquium
Paru le 10/03/2010 | Broché 438 pages
Public motivé
A la jonction entre histoire régionale, histoire industrielle et histoire des entreprises, cet ouvrage cherche à éclairer la relation entre territoires et industries à travers le temps - du XVIIIe siècle à nos jours - et l'espace - de l'Europe occidentale aux Etats-Unis. Quel est le poids du territoire dans sa relation aux systèmes de production qui s'y établissent et comment les configure-t-il ? Quelles sont les rapports et les influences entre territoire et acteurs économiques ? Trois axes ont été privilégiés pour répondre à ces questions : le premier prend en compte les interactions entre territoires, en lien avec les processus d'innovation technique. Le deuxième met en relation les milieux et les représentations et se penche en particulier sur les acteurs économiques. Le dernier aborde les influences réciproques entre les structures économiques et l'espace et les transformations qui en résultent. Les dix-sept textes réunis dans ce volume permettent ainsi d'explorer la genèse, le développement, le sens, la fonction et les causes de pérennisation des organisations territoriales de la production industrielle.
Les contributions réunies dans cet ouvrage ont été présentées lors d'un colloque à Neuchâtel en janvier 2006 et de la session organisée à l'occasion du 12e Congrès international d'histoire économique, à Helsinki en août de la même année et s'inscrivent dans un programme de recherche mis sur pied en 2003 sur les dynamiques territoriales de l'industrialisation en Europe (1750-2000).
Jean-Claude Daumas est professeur d'histoire économique à l'Université de Franche-Comté, membre de l'Institut universitaire de France et président de l'Association française d'histoire économique. Ses recherches concernent l'histoire des entreprises et du patronat. Il travaille actuellement sur l'histoire de la consommation et de la distribution.
Francesco Garufo est actuellement au bénéfice d'une bourse de jeune chercheur du FNRS, qui lui a permis d'intégrer pour un an l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris). Il étudie la main-d'oeuvre immigrée employée dans l'horlogerie de 1930 à 1980 dans le cadre d'une thèse de doctorat.
Pierre Lamard dirige le département « Humanités » de l'Université de technologie de Belfort-Montbéliard, et inscrit ses recherches au sein du laboratoire RECITS. Professeur d'histoire industrielle, ses travaux portent sur la question de l'excellence industrielle et de la formation technologique.
Laurent Tissot est actuellement doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université de Neuchâtel. Professeur d'histoire économique et sociale, ses travaux portent notamment sur l'histoire des entreprises, des transports et du tourisme.
