Hjalmar Schacht (1877-1970) : grand argentier d'Hitler

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 246 pages
Poids : 501 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782871062783

Hjalmar Schacht (1877-1970)

grand argentier d'Hitler

de

chez le Cri

Collection(s) : Biographie

Paru le | Broché 246 pages

Tout public

21.07 Indisponible

Quatrième de couverture

Selon l'accusation, Schacht fut «l'homme néfaste qui sut grouper autour de lui pour les conduire à Hitler toutes les puissances financières et industrielles pangermanisantes, qui aida Hitler à prendre le pouvoir, qui par sa présence inspira confiance en l'Allemagne nazie, qui sut doter par ses artifices financiers l'Allemagne de la plus puissante machine de guerre de l'époque, qui le fit pour permettre à l'appareil parti-état de se lancer à la conquête de l'espace, cet homme fut l'un des principaux responsables de l'activité criminelle de l'appareil parti-état. Son intelligence financière fut celle de l'Etat nazi, sa participation au crime de l'Etat n'est pas équivoque. Sa culpabilité, sa responsabilité sont entières».

Malgré le sévère réquisitoire du 29 juillet 1946 du procureur Jackson, le tribunal international de Nuremberg acquitta Hjalmar Schacht.

Biographie

Horace Greeley Hjalmar Schacht (Tingleff, Schleswig, 22.I.1877 • Munich, 4.VI.1970), le «magicien des finances», crut que tout ce qui pouvait sauver l'Allemagne de la misère était justifié. Il n'a pas été auteur de crimes de guerre, il s'est ouvertement opposé à l'antisémitisme nazi, une idéologie qu'il présenta au Führer comme dommageable aux intérêts du Reich. Ce sont sans doute quelques-unes des raisons qui ont poussé le tribunal, alors en fin de session et qui avait déjà fait le plein de peines de pendaisons, à ne pas le condamner.

Les approches qui guidèrent la vie et la carrière de Schacht furent celles qui aujourd'hui triomphent. D'abord celle de l'indispensable indépendance d'une banque centrale. A deux reprises il démissionna quand celle de la Reichsbank avait été menacée. Surtout, et ce fut sa plus tragique erreur, il était profondément convaincu, comme le sont les politiques d'aujourd'hui, que la société devait inéluctablement être modelée en fonction d'impératifs économiques. En logique avec lui-même, il crut que cette vérité finirait par s'imposer à Adolf Hitler, alors que pour ce dernier l'économique ne fut jamais qu'un instrument pour façonner le type de société qu'il voulait imposer à l'Allemagne et une partie du monde.

André Wilmots fut analyste financier dans un groupe bancaire européen et aida à la création et au fonctionnement d'institutions nationales de financement du développement dans des pays nouvellement indépendants. Il a exercé diverses fonctions dans le système des Nations Unies et publié plusieurs ouvrages en France, notamment le Défi français, le Royaume démuni, le Marché de l'or et, plus récemment, La Chine économique de l'an 2000.