Collection(s) : Jusqu'à = To
Paru le 13/07/2023 | Broché 481 pages
Public motivé
préface Michel Deguy | postfaces Michel Deguy, Christophe Lamiot Enos
Ayant depuis son premier livre exploré son hypothèse d'une naissance de notre langage articulé, humain, à partir de l'expérience de la mort d'autrui comme autre soi-même, Gérard Bucher expose dans un dernier ouvrage les raisons des travaux d'une vie entière.
La poésie, pour Bucher, c'est ce qui reste (et qui, ainsi, nous est légué, génération après génération), d'une scène (ou archiscène) au cours de laquelle rien de moins que les clés de notre humanité nous sont données. Dans Homo divinans, complété et relu avant sa disparition fin 2018, le philosophe nous propose les raisons pour lesquelles la poésie demeure notre avenir, dans et malgré nos temps difficultueux.
Philosophe, mort à Paris fin 2018, Gérard Bucher a consacré sa vie entière à exposer et approfondir son hypothèse de l'expérience de la mort de l'autre soi-même, comme moment de la naissance du langage humain. Cinq ouvrages, depuis un premier aux éditions du Cerf en 1989 et préfacé par Michel Serres, explorent cette « thanato-genèse » ainsi que ses conséquences aujourd'hui ; et maintenant un sixième : Homo divinans. Gérard Bucher a notamment été professeur aux États-Unis, à la State University of New York de Buffalo, près des Grands Lacs.
