Paru le 21/12/2006 | Broché 288 pages
Adolescents (à partir de 13 ans)
1958, Ojipik, un jeune Algonquin de quatorze ans, aime la vie qu’il mène sur les rives du lac Cabonga, avec sa famille et sa chienne, La Louve. Il rêve de vivre de chasse et de pêche et de devenir un maître de traîneau accompli. Malheureusement, l’exploitation forestière croissante bouleverse les traditions et le mode de vie de sa communauté. Révoltée et humiliée par les décisions du gouvernement, et surtout par la tuerie des chiens de traîneau, celle-ci doit pourtant s’adapter. Le père d’Ojipik, convaincu que la défense des droits passe par l’instruction, invite son fils à aller étudier à l’école des Blancs. « Tu te lèveras pour prendre la parole », lui a-t-il dit, et c’est bien ce qu’il compte faire… Une histoire vraie relatée avec beaucoup d’émotions par l’auteur qui a été témoin de cette époque charnière dans la vie des Amérindiens.
Né en Outaouais de parents algonquins, Michel Noël s’est distingué en introduisant le patrimoine des Amérindiens et des Inuits dans l’enseignement en ethnologie. Il a placé au centre de sa vie et de son œuvre la transmission du patrimoine et des traditions des Premières nations, jouant un rôle primordial dans la vie culturelle québécoise, amérindienne et inuite. Dans les années 1980, il publie chez Hurtubise Les Papinachois, une série de contes jeunesse amérindiens illustrés par Joanne Ouellet. Célébrés au Québec, ces ouvrages connaissent aussi un grand succès dans l’Europe francophone, en plus d’être traduits en cri et en montagnais. Par la suite, Michel Noël publie de nombreux romans jeunesse, parmi lesquels Journal d’un bon à rien, La Ligne de trappe et À la recherche du bout du monde (lauréat du prestigieux Prix TD 2013 de littérature canadienne pour l’enfance et pour la jeunesse). Il est également l’auteur de livres sur l’art amérindien et inuit, dont Arts traditionnels des Amérindiens (avec Jean Chaumely) et Sila : mythologie et métamorphoses dans l’art inuit (avec Sylvie Roberge).