Ici on noya les Algériens : la bataille de Jean-Luc Einaudi pour la reconnaissance du massacre policier et raciste du 17 octobre 1961

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 284 pages
Poids : 370 g
Dimensions : 15cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-36935-424-6
EAN : 9782369354246

Ici on noya les Algériens

la bataille de Jean-Luc Einaudi pour la reconnaissance du massacre policier et raciste du 17 octobre 1961

de

chez le Passager clandestin

Collection(s) : Essais, enquêtes et manifestes

Paru le | Broché 284 pages

Tout public

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préfaces Edwy Plenel et Gilles Manceron


Quatrième de couverture

« Sous le pont Saint-Michel coule le sang. »

Paris, 17 octobre 1961, 20 h 30. À cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, des dizaines de milliers d'Algériens, hommes, femmes et enfants, manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui leur est imposé par le préfet de police Maurice Papon. La répression est d'une violence inouïe : onze mille personnes sont raflées, brutalisées et détenues dans des camps improvisés. Plus d'une centaine sont « noyées par balles » dans la Seine. Pourtant, le lendemain, les rapports officiels ne font état que de deux morts.

Face à ce mensonge d'État, un « simple citoyen » se fait chercheur. Il s'appelle Jean-Luc Einaudi. Pendant trente ans, ce « héros moral » surmonte les obstacles - omerta, archives verrouillées, procès... - pour faire connaître et reconnaître le crime d'État. C'est cette bataille intellectuelle, judiciaire et politique que retrace Fabrice Riceputi dans un récit documenté et passionnant.

Un combat à poursuivre à l'heure où la République s'obstine à refuser de regarder en face l'héritage raciste de la colonisation et où les violences policières continuent à se perpétrer en toute impunité.

Biographie

Historien et enseignant, Fabrice Riceputi anime les sites histoirecoloniale.net et 1000autres.org, consacrés à l'actualité des questions coloniales et postcoloniales et à la guerre d'indépendance algérienne.

Cet essai est précédé d'un texte inédit d'Edwy Plenel, », journaliste et cofondateur de Mediapart, « Une passion décoloniale », ainsi que d'une préface de Gilles Manceron, spécialiste de l'histoire coloniale française.