Idriss Alaoma ou Le caïman noir du Tchad. La passion de Babemba : poème épique. Néo-africanthropus

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 139 pages
Poids : 185 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-02384-7
EAN : 9782343023847

Idriss Alaoma ou Le caïman noir du Tchad

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Ecrire l'Afrique

Paru le | Broché 139 pages

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présentation de J. D. Pénel | préfaces de Maïkoréma Zakari et d'Ousmane Tandina


Quatrième de couverture

Idriss Alaoma

suivi de

La passion de Babemba

suivi de

Neo - Africanthropus

Abdoulaye Mamani est mort accidentellement, à l'âge de 59 ans, en juin 1993 ; voici donc vingt ans. En dehors de ces écrits politiques (dispersés çà et là, mais jamais regroupés), il est essentiellement connu pour son roman Sarraounia (1980). Ces autres oeuvres, pourtant fort belles, ont moins de notoriété : poésies (Poémérides, 1972 ; Oeuvres poétiques, 1993), pièces de théâtre (Le balai, 1973) et nouvelle (Une nuit au Ténéré, 1987). En réalité, ces textes sont loin de représenter la production littéraire réelle de l'auteur : cinq romans, deux nouvelles, des essais, des poèmes restent à ce jour inédits. Autant dire que la partie non publiée est bien plus volumineuse que la partie éditée à ce jour. En outre, les textes qu'il a pu éditer dans des journaux en Algérie, lors de son exil dans ce pays, restent inconnus.

Il importe donc de sortir de l'oubli cette oeuvre. C'est dans cette intention que le présent ouvrage entreprend de faire connaître trois textes : un exposé historique sur le plus grand souverain du Kanem Bornou, Idriss Alaoma, qui vécut au XVIe siècle ; une épopée, Babemba, qui retrace la manière dont ce chef sénoufo s'opposa jusqu'à la mort aux troupes françaises, à Sikasso, en 1898 ; enfin Neo-Africanthropus, poème dans la veine politique de l'auteur, qui expose ses idéaux sur l'Afrique, tels qu'on pouvait l'imaginer et l'espérer dans les premières décennies après les Indépendances, à l'époque du socialisme africain. Ces trois textes font découvrir de nouveaux aspects d'Abdoulaye Mamani : en effet, si Sarraounia aborde l'histoire, c'est par le biais de la fiction romanesque, alors qu'Idriss Alaoma se présente comme un petit essai pour vulgariser un personnage historique à l'intention du grand public ; si Abdoulaye Mamani poétisait depuis sa jeunesse, jamais il n'avait créé une longue épopée (de près de mille vers), à la manière de la tradition, comme dans Babemba, ni même un développement semblable à Neo-Africanthropus. Voilà pourquoi, le lecteur, qui a fréquenté les premiers ouvrages d'Abdoulaye Mamani, est assuré, en parcourant cette publication, de le voir apparaître sous un jour nouveau et complémentaire - en attendant que la partie immergée de son oeuvre ne fasse surface par la suite.

Du même auteur : Abdoulaye Mamani