Paru le 22/08/2011 | Broché 250 pages
Pour Justine, élégante quinquagénaire et jeune grand-mère adorée de ses petits-enfants, tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes ; jusqu'au moment où la gendarmerie du Calvados contacta son mari sur son portable pour lui annoncer qu'elle était morte, suite à un dramatique accident de voiture sur la route des vacances.
Officiellement, elle venait de décéder, mais visiblement la destinée avait décidé de lui octroyer un bonus... un petit sursis... un dernier instant pour mener à bien une tâche qu'elle n'avait jamais eu le temps de finir. Elle ne pouvait pas décemment quitter ce monde sans s'être vengée et s'en être acquittée...
Ce roman mêle tout le florilège des sentiments que l'esprit humain peut laisser exploser ou, au contraire, taire. La grisaille de son adolescence et la méchanceté des hommes pèseront sur sa vie de femme et de mère. Les non-dits, la culpabilité et la vengeance jalonneront sa vie au même titre que la nostalgie et l'amour des autres. Seuls la maladie, un meurtre et la mort permettront de redonner un sens à cette vie brisée.
Alain Nahum est né sous le doux soleil de Tunis, le jour où le premier homme fut envoyé dans l'Espace. Emprunt de culture judéo-tunisienne et livournaise, élevé au parfum subtil de la sauce tomate dominicale frémissante sur fond des opéras de Verdi.
Il a publié en 2003 son premier roman sous le nom d'Alan Tevati «Opération Golem». «Il fallait que je le fasse...» est son deuxième roman.
