Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 133 pages
Poids : 290 g
Dimensions : 17cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35866-025-9
EAN : 9782358660259

Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir

de

chez Ed. du Banc d'Arguin

Collection(s) : Roman

Paru le | Broché 133 pages

20.00 Indisponible

Quatrième de couverture

A l'hôpital du Cateau Cambrésis, des hommes et des femmes sont soignés pour leur dépendance à l'alcool.

Derrière des vies souvent meurtries, il y a le regard de l'autre, cruel, condescendant, apitoyé ou violent. Il y a le regard aussi que chacun porte sur lui-même, peut-être le plus dur des regards.

Et pourtant, « Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir », écrivait le peintre Matisse dans le livre « Jazz ».

Alors avec le personnel soignant, dans les grandes salles du musée Matisse, Yves Aillerie a essayé de regarder ces vies en pensant au regard que Matisse portait sur son modèle. Et ce qu'il a trouvé, ce sont des héros, de véritables héros, des aventures, des mondes extraordinaires et inattendus.

Des dinandiers de Rabat aux braconniers dans la forêt de Locquignol, du gogo danseur des nuits parisiennes au poète musicien, de la danseuse à Korsakoff, ce livre est un livre de fleurs.

Le point de vue du musée :

Pendant toute une année, certains samedis, le musée accueillait des hôtes qui posaient sur les tableaux de Matisse un regard étonné, timide. A pied, parfois essoufflés, ils arrivaient de l'hôpital et s'asseyaient devant un tableau pendant plusieurs heures, en chuchotant. Puis ils repartaient, vers l'hôpital, à pied, emportant un peu de la magie de Matisse, laissant derrière eux la promesse d'un musée ouvert à tous les publics.

Le point de vue des médecins de l'hôpital du Cateau Cambrésis :

« Quoiqu'on en pense, l'addiction est une maladie. Yves Aillerie, ces femmes et ces hommes ont ouvert une voie vers une vie possible : délaisser quelques heures l'identité de malade, retrouver le goût de se regarder, laisser émerger l'émotion pure, l'accepter et la mettre en mots, oser accéder à la beauté des oeuvres de Matisse dont on ne se sent pas digne et apprivoiser le temps qui ouvre la porte aux rêves.

Nous, soignants, avons préparé, accompagné, encouragé nos patients dans cet exercice qui a, pour certains, donné incontestablement un vrai sens à leurs efforts. Nous, soignants, avons aimé le regard bienveillant de Matisse, si proche de celui que nous souhaitons porter dans notre pratique au quotidien. »