Collection(s) : Impressions de voyage
Paru le 11/10/2012 | Cartonné 253 pages
Tout public
photographies Philippe Lafond
Impressions d'Algérie est le fruit de deux regards proches, parfois complémentaires, toujours sensibles à la réalité et à l'histoire d'un pays qui les rassemble ici à travers l'écriture et l'image. Choisies par Abdelkader Djemaï, les quelque cent quarante photographies de Philippe Lafond, qui construisent et rythment ce voyage à l'intérieur de l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui, nous donnent à voir et à lire des visages, des cités anciennes, de vieux villages, des chemins de montagne, des paysages immuables et des écrivains. Dessinant, à leur façon, le portrait d'une terre et de ses habitants, elles nous racontent, à travers des régions comme l'Oranie, la Kabylie, le Constantinois ou des villes comme Alger et Tlemcen, les périodes historiques, les arts, les traditions, les cafés, les mariages, la rue et la vie quotidienne dans ses différentes expressions.
Abdelkader Djemaï est écrivain. Il est né en Algérie en 1948 et vit en France. Grand reporter durant plus d'une vingtaine d'années, il écrit ses premiers romans en Algérie avant de s'installer en France en 1993. Il publie alors une quinzaine de romans, de récits et de nouvelles, entre autres Un été de cendres, 31, rue de l'Aigle, Sable rouge et Camus à Oran et des récits de voyage : Le Caire qui bat, Pain, Adour et fantaisie, Quartiers d'été et Un taxi vers la mer. Ses cinq derniers ouvrages, Camping, Gare du Nord, Le Nez sur la vitre, Un moment d'oubli et Zorah sur la terrasse. Matisse à Tanger ont été publiés au Seuil, où vient également de paraître La Dernière Nuit de l'émir.
Philippe Lafond est un reporter-photographe né à Casablanca en 1949. Premier photographe missionné par Géo, il signe aussi des reportages dans Stern, La Repubblica, El País, The Smithsonian ou Le Monde. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Haut-Atlas, l'exil de pierres, Citadelles du désert et Hué, la cité interdite. Ses photographies sont exposées notamment à l'UNESCO, à Visa pour l'image, à l'Institut du monde arabe, à la Biennale internationale de Turin et aux Nations unies à New York. Coauteur en 2000 d'un court-métrage, Un Éden au Sahara, il continue de sillonner le désert tchadien et l'Asie dans le cadre d'un travail sur le patrimoine mondial de la planète.
