Collection(s) : Sciences forensiques
Paru le 22/08/2013 | Broché 576 pages
Professionnels
Cet ouvrage, le premier en langue française, synthétise 40 ans d'expérience en incendie et explosion, puis 13 ans de recherche et d'enseignement à l'Ecole des sciences criminelles de l'Université de Lausanne. Environ 1 500 expertises en constituent le fonds. Il y est proposé une véritable méthodologie d'investigation qui doit unir les deux aspects nécessaires à la démarche expertale : la pratique sur le terrain - qui exige de maîtriser la fixation de l'état des lieux - et la connaissance sûre et renouvelée des lois physiques et chimiques - sans lesquelles aucune hypothèse ne peut évidemment se vérifier. C'est pourquoi les sinistres sont classés selon leurs causes scientifiques. La description des phénomènes du feu accompagne la nomenclature des systèmes d'allumage. Cette seconde édition entièrement revue développe les démofistrations mathématiques permettant d'affiner la classification des sinistres et d'étayer plus encore les conclusions de l'expertise (chronologie, origine et source d'allumage). De nombreux cas pratiques variés illustrent la partie théorique et intéressent un public plus large que celui des experts du domaine : magistrats, policiers scientifiques et techniques, enquêteurs de police, pompiers, organismes de sécurité, inspecteurs d'assurance, ainsi que les métiers et industries où le risque d'incendie et d'explosion est présent.
La première édition de cet ouvrage a reçu en 2009 la mention spéciale Enseignement supérieur du Prix Reberval.
Jean-Claude Martin obtient une licence en police scientifique et criminologie de l'Université de Lausanne en 1967. Il mène parallèlement une double carrière d'enseignant de chimie et de criminaliste dans un service technique et scientifique de police. En 1991, l'Université de Lausanne lui décerne un doctorat en sciences forensiques de l'Ecole des sciences criminelles (ESC) pour sa thèse sur l'aspect physico-chimique de l'incendie et son influence sur la recherche des causes de sinistres. En 1994, il est nommé professeur associé à l'ESC. En 2003, avec le titre de professeur honoraire, il quitte l'enseignement pour exercer son activité d'expert. Il a conduit - comme directeur ou expert - des expertises d'affaires célèbres (Ordre du Temple Solaire, incendie de la chapelle du Saint-Suaire et du Palais Royal à Turin, catastrophes des tunnels du Mont-Blanc et du Gothard, explosion de l'usine AZF à Toulouse).