Collection(s) : Beaux livres
Paru le 11/10/2012 | Relié sous jaquette 164 pages
Tout public
Qu'y a-t-il de commun entre une toile anonyme de l'école de Fontainebleau du XVIe siècle, une toile de Roy Lichtenstein, une autre de Vermeer, ou de Seurat, ou de Boucher, ou de Rembrandt ? A priori, rien. Mais...
Le thème de la femme à la toilette est l'un des rares, très rares qui traversent l'histoire de l'art de l'Antiquité à nos jours. Du bain à la mise en place d'une dernière boucle d'oreille, cette succession de soins et de rites met en évidence le corps de la femme et sa volonté, une fois parée, de provoquer le désir. Or ce désir est lui-même une métaphore de la peinture.
L'ambition de ce livre est donc de révéler ce qu'a pu être, ce que continue d'être cette stratégie du désir. Que certaines des femmes qui «posèrent» pour les peintres aient été des déesses, comme Diane ou Vénus, des personnages de la Bible, comme Suzanne ou Esther, et que d'autres aient été parfaitement anonymes, ne change rien à l'affaire. Il ne s'agit que de femme, de peinture et de désir.
Romancier, commissaire d'expositions et historien de l'art, Pascal Bonafoux a été pensionnaire de la villa Médicis en 1980 et 1981. Professeur, il enseigne l'histoire de l'art à l'université de Paris VIII. Il est l'auteur de nombreux essais, en particulier sur le thème de l'autoportrait dont Moi Je, par soi-même (Diane de Selliers, 2004), livre publié à l'occasion de l'exposition «MOI ! autoportraits du XXe siècle» présenté au musée du Luxembourg (Paris), et au musée des Offices (Florence) dont il a assuré le commissariat. Il a publié plus récemment Correspondances impressionnistes (Diane de Selliers, 2008) et les biographies de Renoir et de Monet aux éditions Perrin.