Collection(s) : Chemins fertiles
Paru le 01/09/2015 | Broché
photographies Djamel Meskache
Le chasseur de mots sait où Je lièvre gîte, mais l'a-t-il jamais vu ? Et quelle enfance est tue (tuée ?) avec le mot « lièvre » qui remplace l'animal ? Elle n'en finit pourtant pas de disparaître et de persister dans une vie d'adulte qui désespère de n'être jamais plus cette enfance. Dans la vie du poème ? « « La mobilité des mots » (rythme et « souffle qui continue » même avec ses « silences blancs ») « vason chemin ».
Les poèmes de Maxime Lavisky sont sans illusion : il n'y aura pas de lendemain qui chante, mais les mots chantent maintenant. Et s'il ne chantent pas « juste » « rien ne meurt » pour autant : les poèmes sont des mots vivants où sans doute gîte un lièvre ; le voyez-vous pas ?
James Sacré