Information, document, oeuvre : parcours de la photographie en Italie dans les années soixante et soixante-dix

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 384 pages
Poids : 760 g
Dimensions : 19cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84016-125-7
EAN : 9782840161257

Information, document, oeuvre

parcours de la photographie en Italie dans les années soixante et soixante-dix

de

chez Presses universitaires de Paris Nanterre

Collection(s) : Les arts en correspondance

Paru le | Broché 384 pages

Public motivé

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préface Ségolène Le Men


Quatrième de couverture

Quel poids l'expérience des avant-gardes a-t-elle eu sur le développement de la photographie contemporaine italienne ? Quel rôle les institutions, le marché et la critique d'art ont-ils joué dans son essor ? Ce livre nous fait découvrir une période foisonnante d'échanges qui ont marqué la relation entre art et photographie en Italie. Arte povera, reportage d'art et représentation du patrimoine, anthropologie visuelle, architecture et urbanisme sont les coordonnées culturelles de la scène artistique et photographique italienne entre les années soixante et le début des années quatre-vingt.

Le texte interroge la transformation de la notion d'oeuvre et celle de son miroir fidèle, la photographie documentant l'art qui, au fil des années, a vu son statut changé en devenant instrument critique et oeuvre elle-même. En Italie, cette photographie donna lieu à une extraordinaire floraison iconographique, malgré un manque paradoxal de reconnaissance de la part des institutions et des marchands d'images.

Cet ouvrage présente le travail de Piero Manzoni, Giulio Paolini et des artistes de l'arte povera (Jannis Kounellis, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto, Pino Pascali, Emilio Prini) ainsi que les recherches d'Ugo Mulas, Franco Vaccari, Mario Cresci, Cesare Tacchi, Luigi Ghirri, Germano Olivotto, Paolo Monti et bien d'autres, en soulignant les échanges avec la scène pop et conceptuelle américaine.

L'analyse porte également sur les contributions des acteurs du milieu artistique : des critiques (Germano Celant, Achille Bonito Oliva, Arturo Carlo Quintavalle, Daniela Palazzoli, Filiberto Menna), un opérateur vidéo (Gerry Schum), des galeristes (Plinio De Martiis et Fabio Sargentini), autant de figures exemplaires d'un panorama complexe qui témoigne d'une nouvelle vision de l'art, de son espace d'exposition et de sa représentation dans les catalogues, les livres et les revues.

Biographie

Giuliano Sergio, professeur d'histoire de l'art à l'École des beaux-arts d'Urbino, est titulaire d'un doctorat de l'université Paris Ouest Nanterre La Défense en cotutelle avec l'université de Rome « La Sapienza ». Il a enseigné à l'université Paris Diderot, au IUAV de Venise et dans les Écoles des beaux-arts de Rome et Naples.
Il a publié Ugo Mulas. Vitalità deI negativo (Johan et Levi, 2010) et plusieurs essais sur l'art conceptuel, l'histoire de la critique et de la photographie pour des revues et des catalogues internationaux.
Parmi les principales expositions dont il a été commissaire : la rétrospective Luigi Ghirri. Pensare per immagini (MAXXI, Rome, 2013 et Instituto Moreira Salles, São Paulo et Rio de Janeiro, 2013-2014), l'exposition anthologique Paolo Gioli. Abuses. Il corpo delle immagini (Villa Pignatelli, Naples, 2014), l'exposition collective Blow up. Fotografia a Napoli 1980-1990 (Villa Pignatelli, Naples, 2014).
En collaboration avec les Archives Ugo Mulas, il a organisé plusieurs expositions : au MAXXI (2007), à la Villa Pignatelli (2010), à la Triennale de Milan (201 2), et une journée d'études au Centre Georges-Pompidou avec Clément Chéroux (2011 ).