Infrastructures africaines : une transformation impérative

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XVIII-344 pages
Poids : 780 g
Dimensions : 21cm X 26cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7440-7461-5
EAN : 9782744074615

Infrastructures africaines

une transformation impérative

de ,

chez Pearson

Paru le | Broché XVIII-344 pages

Public motivé

39.50 Indisponible

Agence française de développement | éditeurs Vivien Foster et Cecilia Briceno-Garmendia


Quatrième de couverture

Le développement durable des infrastructures est vital pour la prospérité de l'Afrique et la transformation qu'il implique est aujourd'hui impérative. Cet ouvrage est le fruit d'efforts sans précédent s'articulant autour du triple objectif suivant : documenter, analyser et interpréter les multiples défis que pose le développement des différents secteurs infrastructurels en Afrique subsaharienne. Il s'agit donc de la référence la plus complète disponible à ce jour sur le sujet. De fait, le livre couvre les cinq principaux secteurs de l'infrastructure économique : les technologies de l'information et de la communication, l'irrigation, l'énergie, le transport, l'eau et l'assainissement.

L'ouvrage Infrastructures africaines, une transformation impérative est né de la collaboration entre un vaste ensemble d'institutions régionales africaines et des partenaires au développement sous les auspices du Consortium pour les infrastructures en Afrique (l'ICA). Il reprend les conclusions du Diagnostic des infrastructures nationales an Afrique (AICD), un projet élaboré en 2005 à l'issue du Sommet du G8 à Gleneagles, en Écosse, au cours duquel la communauté internationale s'était engagée à amplifier son appui financier. À l'époque, le manque d'informations fiables dans ce domaine rendait difficiles l'évaluation du niveau de réussite des interventions passées, l'établissement de priorités dans les allocations actuelles ou la réalisation d'études comparatives pour mesurer les progrès futurs ; autant de facteurs qui avaient motivé la mise en place de l'AICD.

Lés secteurs infrastructurels africains accusent un retard important par rapport à ceux du reste du monde, et cet écart ne fait que se creuser. Certains des constats énoncés dans cet ouvrage ont d'importantes implications politiques : l'infrastructure de la région est particulièrement onéreuse, avec des tarifs plusieurs fois supérieurs à ceux pratiqués ailleurs dans le monde. L'inadéquation et le coût excessif de l'infrastructure retardent la croissance de deux points de pourcentage chaque année. La résolution de ces problèmes coûtera plus de 90 milliards de dollars EU par an.

Cependant, l'argent ne saurait être la seule réponse. Des politiques prudentes, une gestion avisée et un entretien sérieux peuvent améliorer l'efficacité, et par conséquent permettre d'optimiser l'utilisation de chaque dollar investi dans l'infrastructure. Il est possible d'économiser chaque année 17 milliards de dollars EU sur l'enveloppe de ressources existantes dédiées à l'infrastructure, simplement en étant plus efficace. Ainsi, en améliorant la collecte des impôts et la gestion des services publics, on pourrait générer 3,3 milliards de dollars EU par an. Une dynamisation du commerce régional de l'énergie pourrait réduire les coûts annuels de 2 milliards dé dollars EU et la déréglementation de l'industrie du transport routier pourrait contribuer à réduire de moitié le coût de transport des marchandises. Par conséquent, lever des fonds supplémentaires sans résoudre ces problèmes d'efficacité reviendrait à remplir d'eau un seau percé.

En substance, il s'avère que le secteur énergétique et les États fragiles représentent des défis particulièrement importants. Et même dans l'hypothèse où l'on corrigerait les faiblesses constatées dans chaque secteur infrastructurel, il resterait toujours un écart de financement important de 31 milliards de dollars EU par an. Pourtant, les Africains et leurs économies ne peuvent plus attendre. L'heure est venue d'engager la transformation qui mènera au développement durable.

Du même auteur : Banque internationale pour la reconstruction et le développement


Du même auteur : Agence française de développement