Collection(s) : Psychopathologie clinique
Paru le 16/10/2008 | Broché 372 pages
Public motivé
préface André Vallini
Entre le fiasco du procès d'Outreau et les horreurs du procès de Charleville-Mézières, les fausses allégations, comme les criminels en série, attestent de l'urgence d'un lieu de recherche où juristes et cliniciens tentent d'élaborer des heuristiques efficaces de lutte contra criminelle.
Le débat éthique des peines planchers, des expertises approximatives, de l'absence criante de soins post-pénaux, du principe de précaution dévoyé en principe de suspicion, etc., soulignent l'urgence d'une collaboration efficiente. Entre l'anéantissement engendré par une allégation mensongère et l'effondrement provoqué par un classement sans suite faute de preuve, la justice ne peut ignorer la criminogenèse, au même titre que la clinique ne peut minorer la valeur symboligène de la punition. Les deux auteurs tentent de dépasser les clivages épistémologiques de leurs champs disciplinaires pour promouvoir, sans exhaustivité ni exemplarité, des lieux de rencontres juridico-cliniques.
Annie Auret est avocate, spécialisée en droit de la famille et en droit pénal. Diplômée en victimologie clinique de l'université Montpellier I, elle est présidente fondatrice de la Maison de la famille et de la médiation de Béziers.
Philippe Bessoles est docteur en psychopathologie clinique, maître de conférences des universités, habilité à diriger des recherches et membre du Réseau Asie (CNRS, MSH). Il conduit des recherches sur les pathologies traumatiques et les comportements criminels dans le champ de la victimologie et de la criminologie interculturelle et humanitaire.