Collection(s) : Evaluation et statistique
Paru le 29/01/1998 | Broché 464 pages
Professionnels
Fournir les bases biostatistiques nécessaires à la compréhension de la littérature biomédicale moderne, présenter des applications importantes de la biostatistique dans le domaine de la biomédecine, en particulier de l'épidémiologie et de la clinique, sont les objectifs de cet ouvrage.
Après une familiarisation avec la notion de variabilité, question essentielle en médecine où chaque patient réagit différemment, sont donnés les bases mathématiques des calculs de probabilités et de nombreux exemples d'application, fournissant une initiation aux méthodes de mesure du risque en épidémiologie et d'évaluation diagnostique. Sont ensuite présentés les éléments de théorie de l'estimation et des tests statistiques utilisés dans la recherche. Puis sont décrits des tests classiques de comparaison et d'indépendance, l'analyse des données de survie dans les contextes de la démographie et de l'épidémiologie clinique, la présentation de la méthodologie des essais thérapeutiques contrôlés.
L'aspect pratique est présent tout au long de l'ouvrage : outre deux chapitres présentant des éléments de statistique descriptive et les principales tables de calcul, des «compléments» à chaque chapitre informent sommairement sur des méthodes ou des domaines biostatistiques seulement abordés mais couramment rencontrés dans la littérature médicale. De nombreux exercices sont proposés, indissociables du texte auquel ils apportent souvent des notions complémentaires ; des questions à choix multiples placées à la fin de chaque chapitre permettent aussi une auto-évaluation.
Didactique, cet ouvrage constitue une introduction irremplaçable à ce domaine. Il intéressera le lecteur désireux de s'initier au domaine de la biostatistique et d'avoir les outils nécessaires à la lecture des revues scientifiques spécialisées en biomédecine.
Alain-Jacques Valleron est professeur de Santé publique à l'université Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI). Il enseigne la biostatistique et l'informatique médicale au CHU Saint-Antoine où il dirige l'Unité de recherches INSERM «Epidémiologie et sciences de l'information».
