Paru le 03/01/2013 | Broché 107 pages
Public motivé
préface de Paul Balta
L'auteur de Frantz Fanon, l'homme de rupture (2010) et de La bataille de Sétif (2011) revient cette fois sur un sujet brûlant et toujours d'actualité, celui de l'immigration et ses enjeux culturels et politiques dans la vie publique. À travers une démonstration et une analyse qui vont de la langue maternelle à la crise d'identité, en passant par l'examen des rapports d'altérité, Abdelkader Benarab suggère la nécessité de l'apprentissage des langues maternelles comme mode d'appréhension de la réalité et comme processus indispensable à toute sociabilité humaine et intellectuelle. La question culturelle qui est au coeur de ses réflexions est évidemment présente dans les douze chapitres qui forment cet essai, fait à partir de contributions diverses publiées entre 1991 et 2012.
Abdelkader Benarab est un universitaire algérien, essayiste, poète et romancier, connu pour ses publications sur la culture et la littérature du Maghreb et d'Afrique. Il a collaboré à l'ouvrage Maghrébins de France aux éditions Privat, qui a reçu le prix de la Sélection Amitié franco-arabe. Son dernier ouvrage sur Frantz Fanon, aux éditions Alfabarre, en 2010, bénéficie d'une traduction arabe, anglaise et espagnole.