Paru le 16/09/2018 | Broché 105 pages
Les souvenirs peuvent susciter une double inquiétude : primo, nous ne nous souviendrons jamais de tout. Secundo, personne ne se souviendra de nous. (À part nos souvenirs, qui, eux, se nourrissent de tout.) Pourtant le souvenir reste une matière première d'exception pour le poète ! Parfois amusant, parfois émouvant, souvent dévorant, il revient à la surface sans prévenir. Le « souvenir » est bel et bien ce qui peut revenir par le dessous, à chaque instant de notre vie.
J'ai le souvenir carnivore présente trois ensembles où le regard et les mots se posent sur les jeux de l'enfance, mais aussi sur les menus actes et les divagations passagères qui font la grandeur du quotidien.
Après notamment 77 poèmes et des poussières et La Hache de sable et autres poèmes, dans ce quatrième titre à La Part Commune Olivier Cousin poursuit ses investigations poétiques sur à peu près tout et presque rien, puisque c'est ce qui constitue une grande partie de la vie de n'importe qui...
Il a aussi publié des nouvelles et des romans.