Paru le 31/01/2013 | Broché 219 pages
Comment les parents de la jeune Sofia retrouveront-ils la force de vivre après sa mort ? Illmar, le père, lance alors le projet d'un bal qui réunira tous les habitants de la tour où il vient d'emménager avec sa femme - comme si les vies apparemment ordinaires de leurs voisins allaient les aider à comprendre le drame de Sofia et peut-être les sauver des eaux noires du chagrin. Mais tel un reflet du monde, la tour se révèle être un empilement de vies vacillantes, de destins tous farouchement tendus vers la douceur et la joie intérieure.
Jadis vivait Sofia notre fille et la ville l'a salie et la mort l'a volée.
Rose-Marie Pagnard vit dans le Jura suisse. Dans J'aime ce qui vacille, son onzième roman, l'écriture virevolte avec une liberté bouleversante entre dialogues imaginaires et faits bien réels, entre passé, présent et mises en scène tragi-comiques. Ce roman, une tentative poétique de pénétrer l'âme d'une jeune fille qui s'est perdue dans un monde sans retour, parle pour la première fois de l'expérience personnelle de l'auteur. Il donne sans aucun doute une clé essentielle aux oeuvres précédentes.