Jacques le fataliste et son maître. Le neveu de Rameau

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 560 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 10cm X 16cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37735-049-0
EAN : 9782377350490

Jacques le fataliste et son maître

de

chez Archipoche

Collection(s) : La bibliothèque des classiques

Paru le | Relié sous jaquette 560 pages

Poche
14.00 Indisponible

préfaces de Jules Assézat et de Johann Wolfgang von Goethe


Quatrième de couverture

Valet bavard et raisonneur, Jacques a la conviction que « tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut ». Par le récit de ses mésaventures, il prétend le démontrer à son maître. Lequel, chemin faisant, ne demande qu'à savoir comment un fatal concours de circonstances rendit son serviteur amoureux... et boiteux.

La lecture du fantasque Tristram Shandy, de Laurence Sterne, avait beaucoup réjoui Diderot qui, de 1771 à 1778, ne cessa d'enrichir Jacques le fataliste, dialogue entrecoupé d'aventures, d'apostrophes au lecteur, de soudaines digressions et de réflexions morales... ou amorales. Diderot s'y affranchit de toutes les conventions pour livrer une « rhapsodie de faits, les uns réels, les autres imaginés, distribués sans ordre ».

Longtemps connu dans la traduction de Goethe, le satirique Neveu de Rameau met en scène une conversation à bâtons rompus, au café de la Régence, entre un philosophe et le parent du célèbre compositeur, bohème génial et extravagant.

Biographie

Fils et petit-fils de couteliers réputés, Denis Diderot naît à Langres, en 1713. Elève des jésuites, il reçoit la tonsure et prend le titre d'abbé. Mais dès 1728 il s'éloigne des siens pour étudier, à Paris, la philosophie et la théologie. Il vit alors d'expédients, se rapproche des milieux intellectuels et, à trente ans, se noue d une amitié houleuse avec Rousseau. Il publie des traductions, des romans (Les Bijoux indiscrets, 1748) et des essais qui se heurtent à la censure (Lettre sur les aveugles, 1749). Vingt ans durant, avec Jean d'Alembert, il est surtout le maître d oeuvre d'un chantier sans précédent, auquel concourent les esprits les plus avancés : la grande Encyclopédie, dont l'édition définitive est achevée en 1765. Libre-penseur, homme des Lumières, il excelle dans tous les genres. Intime de la tsarine Catherine II, il la rejoint en Russie en 1773. Il ne survivra pas à sa plus chère amie, Sophie Volland, et meurt en 1784. Jacques le fataliste et Le Neveu de Rameau feront sa fortune posthume.

Du même auteur : Denis Diderot