Paru le 20/03/2003 | Broché 152 pages
Quel est cet étrange poète qui hait les poètes, même vivants ?
Quel savant fou de la langue ou briseur de rêves pataphysiques se cache derrière ces moustaches abondantes d'ardennais converti à l'apophtegme ? «Mon totem, ma métonymie, c'est l'ornithorynque» nous confie l'auteur dans un moment de bonté. «Je suis un indécrottable esthète... Je ressemble, hélas, terriblement à toutes mes métamorphoses... Ce que je détecte le moins, dans un flic, c'est le métaphysicien». Nous voilà fixés, non ? Mais alors que nous croyons l'avoir cerné, notre poète qui hait les poètes (vivants !), nous déroute une fois de plus en arborant les difficiles sentiers du haïku, forme nippone du mot de l'absurde des analystes viennois de la fin du siècle dernier...
«Trente-six chandelles / Le poing atteint le gâteau / Le boxeur est cuit» et pour finir, ce merveilleux... «Il pleut des citrons / Ma voix hèle le patron : - Un autre litron !»
Sacré Colaux !
Né en 1959, Denys-Louis Colaux est père de quatre enfants, romancier, nouvelliste, poète. Il dirige une revue de poésie francophone internationale sur internet «Le Zèbre international». Il a reçu quelques prix (dont deux de l'Académie Royale de Belgique : le Prix Polak en 1995 et le Prix de Wever en 1998) et un autocuiseur pour son anniversaire en 1999. En 2002 il a publié, dans la même collection, L'arbre d'Apollon avec Otto Ganz et une hagiographie remarquable de Nelly Kaplan Portrait d'une Flibustière (éd. Dreamland).