Je n'ai pas interrogé les morts

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 371 pages
Poids : 510 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84734-292-5
EAN : 9782847342925

Je n'ai pas interrogé les morts

de

chez Tallandier

Collection(s) : Archives contemporaines

Paru le | Broché 371 pages

Tout public

22.00 Indisponible

trad. de l'anglais (de l'allemand et du yiddish) Pierre Emmanuel Dauzat | préface Alan Rosen | postface et notes Florent Brayard


Quatrième de couverture

Ils ont survécu. À la persécution, à la déportation, au travail forcé, à l'assassinat de leurs proches. À un désastre qui anéantit et disloqua, de 1939 à 1945, des millions de vies. Il y a soixante ans, le psychologue américain David Boder décide de recueillir les récits des rescapés de la guerre mondiale, réfugiés dans des camps pour personnes déplacées. Durant l'été 1946, il se rend en Europe avec un magnétophone à fil. Il enregistre leur parole à chaud, fidèlement, en permettant aux témoins de s'exprimer avec leurs propres mots, dans leur propre langue. Des cent vingt entretiens réalisés en quatre mois, Boder tirera une monumentale «bibliothèque de la catastrophe», source essentielle sur l'Holocauste et sur les traumatismes liés à la guerre et aux camps, et embryon, croit-il, d'une nouvelle forme de littérature. Dès 1949, il choisit de rassembler les huit récits bouleversants repris ici. Ces histoires de destins meurtris par la catastrophe sont aussi un hommage à ceux qui ont survécu. Car ce sont bien les vivants dont s'occupait Boder, eux qu'il interrogeait: «Ce ne sont pas les histoires les plus sinistres que l'on puisse raconter: je n'ai pas interrogé les morts.»

Biographie

David P. Boder (1886-1961) fut, de 1927 à sa mort, enseignant et chercheur en psychologie à l'Illinois Institute of Technology (Chicago), puis à l'université de Californie (Los Angeles). Son ouvrage est précédé d'une préface d'Alan Rosen, Lecturer à la Yad Vashem School for Holocaust Studies (Jérusalem), et complété par un appareil critique et une postface dus à Florent Brayard, chercheur au Centre Marc Bloch (Berlin), auteur de La «Solution finale de la question juive» (Fayard, 2004).