Je pense, donc je gêne... : poèmes choisis. Pienso, luego estorbo... : una seleccion de poemas

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 121 pages
Poids : 182 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-919539-16-1
EAN : 9782919539161

Je pense, donc je gêne...

poèmes choisis

de

chez ABC éditions

Collection(s) : Spect'auteurs, les voies du dire

Paru le | Broché 121 pages

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traduits par Leticia Cola et Alexandre Freire-Neyroud


Quatrième de couverture

Par leurs expériences d'opprimées, les femmes font passerelle avec les faibles : démunis, exilés, homosexuels, immigrés, exclus, enfants... Celles qui écrivent font rempart à l'idéologie dominante patriarcale. Isolées, elles résistent aussi courageusement que toutes pourtant aux 11 septembre des États dans le monde. Celui de 1973 à Santiago du Chili a brutalement ouvert la conscience d'une enfant d'ouvriers : les crimes d'une société contre sa population ont marqué ses sens contre le sang. En grandissant, ses valises ont peu à peu déplacé les lignes de nos propres regards jusqu'à effriter la superbe machine machiste. Derrière la douleur et la colère contenues dans sa poésie, passe ce goût instinctif de vivre que ne parvient jamais à atteindre l'injustice glorifiée par cette bien-pensance qui nous fait tant de mal. Le sein contre les saints. Face aux tempêtes des oppressions actuelles, l'art de Silvia Cuevas-Morales provoque les éléments d'une seconde vue. D'une nouvelle vie. De celles qui nous réconcilient charnellement avec la geste entière du genre humain.

Jean-Jacques M'µ


Por sus experiencias de oprimidas, las mujeres tienden puentes con los débiles: pobres, exiliados, homosexuales, inmigrantes, excluidos, niños... Las que escriben sirven de baluarte contra la ideología dominante patriarcal. Aisladas, resisten sin embargo tan valientemente como todas a los 11 de septiembre de los Estados en todas partes del mundo. El de 1973 en Santiago de Chile abrió brutalmente la conciencia de una hija de obreros: los crímenes de una sociedad contra su pueblo marcaron sus sentidos contra la sangre. Creciendo, sus maletas van desplazando las líneas de nuestras propias miradas hasta quebrar la máquina machista. Detrás del dolor y la rabia contenidas en su poesía pasea este sabor instintivo de vivir que no logra alcanzar la injusticia de esta bienpensencia que nos hace tanto daño.

El seno contra los santos. Frente a las tempestades y opresiones actuales, el arte de Silvia Cuevas-Morales provoca los elementos de una segunda mirada. De una nueva vida. De aquellas que nos reconcilian carnalmente con la hazaña del género humano.

Jean-Jacques M'µ