Je suis un rescapé des bagnes du Neckar : récit

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 91 pages
Poids : 100 g
Dimensions : 11cm X 19cm
Date de parution :
EAN : 9782910090159

Je suis un rescapé des bagnes du Neckar

récit

de

chez Volets verts

Paru le | Broché 91 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Roger Farelle...

Préférez-vous que nous l'appelions «Pierre», ou «Alias», ou «Paul» ?

Ou bien «Plutus», ou bien «Morgan» ?

Au vrai, il s'appelle Pierre Kahn. Et il a été, tant à Lyon qu'à Paris, un des amis de L'Aurore clandestine.

C'est en effet à Lyon que nous l'avons connu d'abord, quand il préparait et distribuait aux militants de «Libération» les fausses cartes d'identité dont ils avaient besoin, et qu'il dirigeait les services sociaux de ce mouvement.

Quand, en 1943 «Libération», «Combat» et «Franc-Tireur» fusionnèrent en zone Sud, pour former le groupement des MUR (Mouvements unis de la Résistance), il conserva, dans la nouvelle organisation les mêmes fonctions. On l'appelait alors «Pierre».

A la fin de l'année 1943, les MUR fusionnèrent avec des éléments résistants de la zone Nord, pour constituer le MLN. C'est alors qu'il prit le nom d'Alias, puis celui de Paul.

Et il continuait à fabriquer, à estampiller, à distribuer des faux papiers.

Mais, en même temps, il prenait le nom de «Plutus» - pour adopter aussi celui de «Morgan». Car il était devenu, au MLN, le répartiteur de l'argent - qui est, comme on sait, un des nerfs de la guerre : le trésorier général secret.

Le 18 mai 1944, il fut arrêté par la Gestapo.

Comment ?

Il va nous le raconter lui-même - et ce qui s'en est suivi, en passant par la rue des Saussaies, Fresnes, Compiègne, le Train de la mort, Dachau et les camps du Neckar, pour finir par la miraculeuse libération qui, épuisé, mais encore vivant malgré tant d'épreuves, l'a rendu à ses amis.

Ce n'est ni un pamphlet ni un réquisitoire qu'il nous présente.

C'est un récit.

Un récit volontairement dépouillé de toute emphase, pathétique simplement parce qu'il est la vérité elle-même.

[...]

L'Aurore, 24 avril 1945