Paru le 18/04/2002 | Broché 308 pages
Tout public
préface Gustave Thibon
«Le théâtre a une grande vertu pour la correction», dit Molière à son roi. Il transforme l'homme en le divertissant. Toute morale directe étant à bannir... Marivaux «disséqua» sur scène le cœur de l'homme, Pirandello le cerveau. L'homme actuel n'est-il pas fait justement de cet amalgame : d'un petit cœur et d'un grand cerveau ?
La profondeur du silence est le seul «lieu commun» entre les hommes. Mais de ce lieu, n'a-t-on pas fait un musée ? Les paroles n'y sont pas encloses. Ce que nous appelons le langage, au cours de ces réflexions, doit surgir des mêmes profondeurs que celles du silence. Sous peine de rendre vains les rapports humains. Or... le théâtre traite de ces rapports entre les hommes.
Bernard Bimont (1917-1998), homme de Théâtre et pédagogue incomparable, tour à tour ou simultanément, comédien, metteur en scène et professeur d'art dramatique.
Reçu en octobre 1943 dans la classe de Georges Le Roy au Conservatoire National d'Art Dramatique, il y trouve un maître d'une profonde exigence artistique, lui confirmant sa voie : son existence sera vouée au théâtre qu'il vivra comme un apostolat.
Rencontres avec de grandes figures de l'art dramatique, telles Gaston Baty, Charles Dullin, Louis Jouvet, Henri Rollan, Jean Vilar, Jean Mercure, Paul Géraldy, Pierre Fresnay, René Simon, Gérard Philipe, son camarade de Conservatoire.
Nombreux sont ceux qui ont bénéficié de ce maître d'exception. Il tente ici de transmettre une fois de plus le meilleur de ce que lui-même a reçu. Un hymne à la Vie, à l'Homme, au Théâtre.