Je voulais seulement changer l'Eglise

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 190 pages
Poids : 242 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782738425324

Je voulais seulement changer l'Eglise

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Mémoires du XXe siècle

Paru le | Broché 190 pages

Public motivé

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préface Henri Guillemin


Quatrième de couverture

Le père Ducos, dominicain, nous livre ici une expérience missionnaire de notre temps, à la fois singulière et exemplaire.

Né en 1914, de parents landais, il est envoyé au séminaire, sans vocation. Il s'y forge cependant une vocation plus exigeante encore : il entre au couvent, puis décide d'aller évangéliser les Indiens du Brésil. La guerre l'arrête à mi-chemin et c'est la France qu'il devra évangéliser, des plaines du Midi aux villes industrielles du Nord et de l'Est.

De ses années de couvent, du choix des hommes et de l'exercice de l'autorité dans sa Congrégation, d'une connaissance intime des routines et des limites de l'action missionnaire en France, il retire enseignements et remises en question.

Il lui apparaît que non seulement l'Eglise est devenue étrangère à un monde qu'elle ne connaît plus, mais que cette ignorance et cette étrangeté sont nourries et entretenues par le mode des relations qui prévalent à l'intérieur de l'institution ecclésiale. Dès lors, les généreuses directives ne sont que bricolage et se traduisent par un gaspillage de temps, d'argent et, surtout, de forces humaines.

Commence alors un difficile combat, sur plusieurs fronts. Le père Ducos présente une méthode plus élaborée des missions paroissiales, puis va jusqu'à se faire mineur en Lorraine pour éprouver ses propres propositions. Partout où il passe, il organise également des rencontres de patrons, autour de l'idée d'Une entreprise plus humaine - ce qui lui permet de faire valoir que l'"entreprise-église" a elle-même fort à faire de ce point de vue. Comme l'entreprise lui paraît un domaine trop restreint, il crée ensuite un "Comité d'Aménagement de la région Midi-Pyrénées", part s'informer sur le "management" aux Etats-Unis, va en Suède étudier l'urbanisme et le système coopératif scandinaves, ou en Grèce observer la remise en valeur d'une région pauvre...

On lira ce témoignage avec, parfois, un brin de tristesse, comme devant un espoir trahi. Et cependant comme un appel à garder intactes en soi la générosité et l'espérance.