Jean-Baptiste Isabey, portraitiste de l'Europe (1767-1855) : Musée des Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, 18 octobre 2005-9 janvier 2006 ; Nancy, Musée des Beaux-Arts, 28 janvier 2006-19 avril 2006

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 172 pages
Poids : 775 g
Dimensions : 22cm X 28cm
Date de parution :
EAN : 9782711848737

Jean-Baptiste Isabey, portraitiste de l'Europe (1767-1855)

Musée des Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, 18 octobre 2005-9 janvier 2006 ; Nancy, Musée des Beaux-Arts, 28 janvier 2006-19 avril 2006

chez RMN-Grand Palais

Paru le | Broché 172 pages

Tout public

18.00 Indisponible

avec la collaboration de Bodo Hofstetter, Tamara Préaud, Cyril Lecosse


Quatrième de couverture

Jean-Baptiste Isabey, le plus célèbre miniaturiste de l'école française, disparut il y a cent cinquante ans. Le château de Malmaison et la Ville de Nancy ont voulu rendre hommage à un artiste qui fut le témoin privilégié d'une époque exceptionnelle.

Isabey connut les dix régimes qui mènent de Louis XVI à Napoléon III, à travers trois révolutions et deux républiques qui ne l'empêchèrent pas de fréquenter les palais de l'État et d'en représenter les maîtres successifs. Cet opportunisme évident lui permit de livrer à ses clients de petits portraits faciles à emporter en un temps agité. Il les peignit d'abord sur ivoire, puis sur papier. Isabey représenta ses modèles avec la liberté que lui conférait son incomparable technique, mais aussi avec une charmante indulgence lorsque ses fameux effets « aériens » lui faisaient gommer le passage du temps.

L'artiste fascine par son sens de l'adaptation, lui qui vit l'apparition de la photographie et du chemin de fer. Miniaturiste hors pair, Isabey fut aussi un dessinateur polyvalent, « reporter » avant l'heure des fastes impériaux, mais également décorateur à l'Opéra, à la Manufacture de Sèvres et illustrateur des gazettes de la Restauration. En l'envoyant à Vienne pour en représenter le Congrès, Talleyrand en fit « le portraitiste de l'Europe ».

Afin d'évoquer une si brillante carrière, il fallait donc le concours des grandes collections européennes ; les oeuvres prêtées, certaines si fragiles, permettent ainsi, en l'embrassant dans sa totalité, d'en donner une vision renouvelée.