Jean de Fabrègues et la Jeune droite catholique : aux sources de la révolution nationale

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 464 pages
Poids : 733 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782859397746

Jean de Fabrègues et la Jeune droite catholique

aux sources de la révolution nationale

de

chez Presses universitaires du Septentrion

Collection(s) : Histoire et civilisations

Paru le | Broché 464 pages

Public motivé

29.85 Indisponible

préface René Rémond


Quatrième de couverture

Voici l'histoire d'un groupe de penseurs catholiques parvenus à l'âge d'homme à la fin des années vingt et dont l'influence sur son époque n'avait jamais été décrite comme telle. Privée par la condamnation pontificale de l'Action Française d'une doctrine et d'un mouvement qu'elle tenait pour l'expression de sa foi, une Jeune Droite Catholique se rassemble autour de Jean de Fabrègues. Elle mêle les inspirations de Jacques Maritain, Georges Bernanos, Henri Massis, Etienne Gilson, François Mauriac, Gabriel Marcel.

Pour les contemporains, Fabrègues et la Jeune Droite Catholique sont, au catholicisme de droite, l'équivalent de Mounier et Esprit à celui de gauche : des "non-conformistes" invitant à une mutation des mentalités. Parmi les mouvements intellectuels des années trente, la Jeune Droite Catholique se caractérise par l'intransigeance avec laquelle elle se dresse aussi bien contre la démocratie parlementaire que contre les régimes totalitaires (communisme, fascisme, nazisme) installés en Europe. Humaniste et non-croyant, Thierry Maulnier se joint à elle après février 1934.

La défaite de 1940 donne à Fabrègues un sentiment d'urgence : avec Jean Daujat, Jean et Henri Guitton, Gustave Thibon, François Perroux, il adhère aux principes de la Révolution nationale dans lesquels tous voudraient introduire les semences d'un ordre social chrétien. L'Occupation et l'évolution du régime de Vichy se chargeront de les décevoir, sans pour autant les faire renoncer à leur idéal.

Fondé sur des archives inédites, cet ouvrage permet de mieux mesurer la complexité du témoignage chrétien en politique et jette un nouvel éclairage sur l'histoire du vingtième siècle.