Jean L'Anselme : pour de rire, pour de vrai : actes du colloque tenu à Angers les 12 et 13 septembre 2002

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 248 pages
Poids : 258 g
Dimensions : 12cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782903075958

Jean L'Anselme

pour de rire, pour de vrai
actes du colloque tenu à Angers les 12 et 13 septembre 2002

chez Bibliothèque universitaire d'Angers

Paru le | Broché 248 pages

Public motivé

16.90 Indisponible

Quatrième de couverture

Enfants, nous avons tous joué au jeu du "Pour de rire", "Pour de vrai". Cette alternative-là aura bien fonctionné dans le colloque d'Angers sur Jean l'Anselme, selon qu'on y a étudié des poèmes sérieux, à demi sérieux ou pas sérieux du tout.

On rit avec Jean L'Anselme, dès qu'on le voit substituer à son nom d'état civil (Jean-Marc Minotte, né le 31 décembre 1919 à minuit) le nom de l'un de ses grands-pères: L'Anselme, "ce qui sonne patoisant", selon Robert Sabatier. Là-dessus, le poète se souvenant du slogan du Larousse, greffera un calembour de sa façon: "L'Anselme... à tous vents". Par ses trouvailles langagières, ludiques, gratuites - "écrire sur rien pour rien en faisant rire quand même" - : L'Anselme crée "l'engendrement du rire", comme le faisaient ses aînés, les Pataphysiciens et les Oulipiens (Charles P. Marie).

Il était donc prévisible que ce colloque démontât à l'envi les procédés du rire l'anselmien, la force et la forme de ses calembours (Guy Chaty), les effets d'incongruité nés du choc de l'ironie et de la poésie (Olivia-Jeanne Cohen) et qu'au nom d'une culture du rire on posât la question pourquoi et du comment de tant d'intertextes comiques (Céline Millet), sans oublier que jamais L'Anselme ne céda au "démon de la théorie" dont la critique universitaire des années 70 était pour ainsi dire possédée. L'Anselme avait son style, indépendamment des modes et des canons, et ça lui suffisait.

L'intercesseur, le prédécesseur par excellence étant sans doute" un certain Rabelais qui comme lui a lancé le brûlot des torche-culs à la face de la scolastique et de l'asphyxiante philosophie de son temps" (Claude Debon).

Georges Cesbron