Jeunesse d'Alsace et Wehrmacht : parlons-en même si cela dérange...

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 269 pages
Poids : 340 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782849600306

Jeunesse d'Alsace et Wehrmacht

parlons-en même si cela dérange...

de

chez J. Do Bentzinger

Paru le | Broché 269 pages

Tout public

27.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Dans son livre, André Hugel, retrace à travers onze témoignages, l'itinéraire d'Alsaciens incorporés de force dans la Wehrmacht et entre autres dans la Waffen SS. Un des buts de l'ouvrage est de rappeler que presque toute la classe 1926, a été forcée, à 17 ans, de porter l'uniforme banni entre tous. Le fil conducteur reste lié aux paroles de Monseigneur Doré, Archevêque de Strasbourg, publiées d'ailleurs en fin d'ouvrage: Tous les Français parlent, pour l'époque de deux zones: la zone occupée et la zone libre. Ils oublient le plus souvent, qu'il y avait encore une troisième zone: la zone annexée d'Alsace-Moselle.

C'est de cette "troisième zone" dont il s'agit, à travers les femmes et les hommes qui y ont vécu, qui ont vécu peut-être le pire. Leurs témoignages accompagnés de 80 pages de documents d'archives et de photographies constituent, sans aucun doute, un livre de fond pour tout lecteur intéressé par cette période de l'histoire de France et de l'Alsace.

Page de couverture

Attitude symbolique des Alsaciens, obligés de se battre pour le Grand Reich

Quatre Alsaciens se retrouvent à Dirschau, qui était en Pologne jusqu'à l'invasion allemande de septembre 1939. Cette petite ville de garnison est située à environ 20 kilomètres au sud de Dantzig, dans ce fameux «Corridor» qui a été la raison invoquée pour déclencher la seconde guerre mondiale.

Charles Kuchel 1918-1993, (de gauche à droite)

Eugène Ortlieb 1919 - 1995

Jean-Jacques Berger 1916 - 1988, tous les 3 de Beblenheim.

Un inconnu, Alsacien, bien sûr.

Il est certain, du moins pour les trois premiers, qu'ils ont été soldats français en 1939 - 40, renvoyés dans leurs foyers après la débâcle de mai-juin 1940, puis incorporés, contre tout droit, dans la Wehrmacht. Si cette photo avait été découverte par les autorités nazies, le Conseil de Guerre leur était garanti.

Nos sincères remerciements à Madame Emma Kuchel de Beblenheim qui nous a permis de présenter ce document, particulièrement émouvant.