Collection(s) : Art japonais
Paru le 22/10/2015 | Relié 122 pages
Tout public
Si l'esprit ludique des peintres japonais s'est exprimé, dès le XIIe siècle, dans les rouleaux enluminés, c'est vers la fin de l'époque d'Edo, avec la création d'estampes en grande quantité, que leur génie s'affirma dans ce domaine.
C'est aussi l'époque où ils découvrent les anamorphoses et les boîtes d'optique et assimilent la perspective. Cette technique leur permet de développer un nouvel art de se jouer de l'écriture, du dessin, du pliage, du découpage. Les estampes asobi-e (ludiques) et omocha-e (estampes-jouets) s'adressent aux adultes comme aux enfants, et traduisent l'humour de cette époque. Jeux de mots, rébus, idéogrammes dissimulés dans les personnages demandent une certaine connaissance de la littérature, tandis que d'autres oeuvres sont des jeux ou jouets en papier pour amuser les enfants.
Une iconographie exceptionnelle principalement issue des collections des musées japonais.
Brigitte Koyama-Richard
est professeur à l'université Musashi de Tôkyô, où elle enseigne la littérature comparée et l'histoire de l'art. Elle a publié de nombreux ouvrages sur le Japon dont Mille Ans de Manga (2007), L'Animation japonaise du rouleau peint aux Pokémon (2010) et Les Estampes japonaises (2014).